Une année en provence - Peter Mayle
Voilà le livre qui va réconcilier tout le mondeMon exemplaire est dans un sale état, lu et relu, l'année précédent mon arrivée suite à la décision du mari de retourner chez lui..... Il n'est pas plus facile pour une parisienne que pour un anglais de s'adapter à une culture complètement différente. Ce livre n'est qu'humour et j'envie ce flegme britannique.
Résumé : Installé près de Ménerbes, l'écrivain Peter Mayle a visité les arrières salles de Provence, à l'heure où le vin semble plus clair : tracé le portrait d'Amédée, fermier et vigneron pour qui "vous aimez le lapin?" signifie généralement :"Puis je emprunter le pré de bas pour y planter de la luzerne?"; écouté avec le sérieux d'un profane et l'ironie d'un londonien les pourparlers, les mots, les marques d'affection d'un village du Lubéron, et fini par comprendre la formule chantante - mais combien mystérieuse - lâchée au milieu des repas :EncoredupaingueEncoredupaingue?
Extrait : "La provence constitue un tel choc pour l'organisme septentrional : tout y est vigoureux. Les températures sont extrêmes, frôlant les quarante degrés pour descendre jusqu'à moins dix. La pluie quand elle survient, tombe avec un tel entrain qu'elle emporte les routes et oblige à fermer l'autoroute. le mistral est un vent brutal, épuisant, d'un froid mordant en hiver, dur et sec en été. La nourriture est gorgée de fortes saveurs de terroir un peu dures pour un système digestif habitué à un régime moins capiteux. Le vin est jeune et trompeur : il se boit facilement, mais il a parfois un degré d'alcool supérieur à celui de crus plus vieux qu'on aborde avec prudence. Il faut du temps pour qu'habituer aux effets combinés de l'alimentation et du climat....Il n'y a rien de doux en Provence....."