"Vacances anglaises"
4ème de couverture :Elizabeth s'est décidée pour des vacances balnéaires sur la côte anglaise, à l'ancienne (cinq étoiles, naturellement), vacances que son agent immobilier de mari, Howard, qui n'est nullement dans la gêne, lui offre volontiers - c'est essentiellement son rôle. Pour sa part, il préfère rester à Londres avec l'objet de ses désirs, Zouzou. Leur voisine Dotty, qui envie à en mourir le niveau de vie d'Elizabeth (sans parler de toutes ses nouvelles affaires d'été), voudrait prendre les mêmes vacances exactement. Mais son mari qui, lui, se débat dans une gêne poignante, lui impose une alternative effroyable, tandis que leur fils de quinze ans, Colin, se languit d'une fille - n'importe quelle fille. Melody, jeune mère célibataire, les accompagne avec Dawn, un amour de bébé qui passe son temps à hurler jusqu'à l'apoplexie. Sur les côtes étincelantes d'Angleterre, on rencontre forcément la très séduisante Lulu, mais également son mari John, fou de jalousie - à moins qu'il ne soit tout simplement fou. Sans parler de Miles McInerney, un séducteur professionnel doublé d'un salaud non moins professionnel : coucher, voilà son but unique. Pendant ce temps-là, la fille de Howard, Katie, passe un week-end torride à Chicago avec Norman. Comment tout cela va-t-il se terminer ? Périple loufoque aux confins ultimes de la concupiscence, du snobisme et de l'adultère, Vacances anglaises est la dernière comédie de moeurs d'un des auteurs les plus drôles de Grande-Bretagne.
Extraits :
- "On finit toujours par faire des choses qu'on ne veut pas en vacances. On se lève tôt - pas parce quon se réveille frais et dispos, et impatient de la bonne journée qui s'annonce, non, pas du tout. On se lève, soit parce qu'on s'est fait réveiller en sursaut par une bonne femme inconnue qui a pénétré dans la chambre, amée d'un aspirateur, et qui s'excuse avant de battre en retraite, soit parce qu'on est traumatisé par la terreur de manquer le petit déjeuner - dont on se passerait volontier à la maison, bien entendu. Ensuite, on se retrouve, par exemple, à cheval sur un âne bouffé par les mouches ou sur un chameau puant, ou en train de gravir les quelques trois cent soixante marches qui mènent à dieu sait quoi, à rien en général, ou même (ça c'est pire) de contempler des oeuvres d'art. on se crame les bras, on abuse des calamari et on chope la courante. Et le dernier jour, on arpente les marchés en marchandant âprement, dans une monnaie inconnue, avec des gens profondément malhonnêtes, des saloperies trop affreuses pour être vraies - avant de déclarer solennellement, au dîner, que le véritable paradis, c'était ici, et que la simple idée de devoir partir vous arrache le coeur."
..."Parce que c'étaient toujours - déjà, c'était pareil à l'école : Il y avait des choses qui ne changeraient jamais -, toujours les autres qui vous gâchaient la vie. Vous aviez beau préparer soigneusement tel ou tel projet (et vous donner un mal de chien pour celà), s'il impliquait ne fût-ce qu'un seul autre être humain (et ma fois, en réfléchissant, comment pouvait-on y échapper, dans la vie?), vous pouviez mettre votre main à couper que ce connard allait tout foutre en l'air."
Mon avis : c'est du troisème degré, c'est certain. Par contre je me voyais mal lire ce livre dans un train ou un bus de peur que le voisin lise par dessus mon épaule..... Pourquoi me direz-vous ? A cause des scènes de sexe très détaillées qui cassent un peu l'humour british du livre. A moins que les pornos soit classés dans les comédies outre-manche, va savoir ? Mais le reste est un régal, surtout la scène ou Brian tente de se suicider en se jetant du haut d'une falaise.....Il se loupe.....à cause de la vase où il tombe la tête la première et reste "planté" jusqu'à l'arrivée des secours ! Franchement ces anglais ont de drôles de façons de passer leurs vacances...ça n'arriverait pas aux français tout ça.... nan, nan, nan