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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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9 février 2011

"La solitude des nombres premiers"

la_solitude_des_nombres_premiers de Paolo Giordano

4ème de couverture :

Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Mattia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres. De l'adolescence à l'âge adulte, leurs existences ne cesseront de se croiser, de s'effleurer et de s'éloigner dans l'effort d'effacer les obstacles qui les séparent. Paolo Giordano scrute avec une troublante précision les sentiments de ses personnages qui peinent à grandir et à trouver leur place dans la vie. Ces adolescents à la fois violents et fragiles, durs et tendres, brillants et désespérés continueront longtemps à nous habiter.

Extraits :

"Elles n'avaient rien en commun, sinon le désir d'être ailleurs en cet instant précis."

"Ils parlaient peu mais passaient leur temps ensemble, chacun concentré sur son propre gouffre, s'accrochant l'un à l'autre sans qu'ils eussent besoin de mots."

"Ils avaient traversés les années en apnée, lui, refusant le monde elle, se sentant refusée par le monde, et ils s'étaient aperçus que celà ne faisait pas beaucoup de différence."

"Les nombres premiers ne sont divisbles que par 1 et par eux mêmes. Ils occupent leur place dans la série infinie des nombres naturels, écrasés comme les autres entre deux semblables, mais à un pas de distance. Ce sont des nombres soupçonneux et solitaires."

"De nombreuses années plus tôt, il avait essayé d'enjamber ce gouffre et était tombé dedans. Voilà pourquoi il se contentait maintenant de s'asseoir au bord, les jambes pendant dans le vide."

"Il songea que si le rapport entre les périodes de leurs respirations respectives consistait en un nombre irrationnel, il était impossible de les associer et d'y trouver la moindre régularité."

"Il l'avait appris : les choix se font en l'espace de quelques secondes et se paient le reste du temps."

Mon avis :

Encore un livre sur la douleur de l'enfance.... Non je ne le fais pas exprès ! La couverture m'a attiré, le titre aussi. C'est violent, et pourtant en même temps léger, un peu comme dans le grand huit à la foire, sauf que là c'est dans la vie et qu'on voit grandir ces deux souffrances, ces deux êtres différents. oh, ils font bien semblant de s'intégrer, toujours à la lisière de la "normalité" des autres. J'ai aimé aussi leur histoire d'amour, j'y ai cru,j'ai attendu jusqu'à la dernière page, jusqu'à la dernière ligne...Très belle histoire !

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Commentaires
P
j'en ai entendu parler il y a longtemps.il faudrait que je m'y penche.meme si les maths ont ete une longue histoire de haine entre eux et moi.
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J
Coucou ma p'tite Maillant, merci de ton passage et pour tes bons voeux, je te fais de grosses bises en te souhaitant une excellente année du lapin :-)))
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L
AH les maths ma bête noire à l'école
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