"Le cri du Goéland"
4ème de couverture :
Paul Benalec est prêtre. Cette vie, il l'a choisie pour expier une faute. Paul était marin pêcheur. Fiancé à Marie, il habitait un village entre Concarneau et la pointe du Raz. Son bateau a coulé un jour de grande tempête, emportant dans les flots glacés ses trois compagnons, dont son frère cadet. Seul rescapé du naufrage, en proie à une terrible culpabilité pour avoir refusé de remonter le chalut quand tout était encore possible, il a alors renoncé au mariage, à son métier de marin, et a intégré le séminaire... Quelques années plus tard, il est nommé prêtre dans la paroisse du village voisin. Dans la région, personne n'a oublié le drame, ni sa fiancée, ni sa mère, qui lui en veut toujours d'avoir entraîné son fils préféré dans la mort, ni la veuve d'un des disparus, qui cherche à se venger par tous les moyens. Seul Amaury, un enfant farouche et rejeté par tous, semble lui témoigner de l'estime et se réfugie régulièrement au presbytère, ou il trouve du réconfort auprès du prêtre. Paul va-t-il enfin réussir à affronter les démons du passé, à vaincre sa peur viscérale de l'océan et, surtout, à apaiser sa conscience?
Ancré dans les paysages sauvages de la Bretagne, Le Cri du goéland est un roman profond ou il est question d'humanité, de pardon et de rédemption.
Mon avis :
Dépaysement garanti, plongeon dans l‘ambiance des villages de Bretagne, on sent le vent nous fouetter, l’odeur de la mer, on entend le cri des goélands, un bout de rideau vient de se lever et on vous observe quand vous passez sur la place du village, l’intrigue est là, les mauvaises langues se réunissent toujours à l’unique café. Tiens d’ailleurs tout le monde se tait quand vous entrez….