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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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21 octobre 2011

"Le village assassin"

le village assassin De Raoul de Warren

 

 

4ème de couverture :

 

Miggeley est un petit village de moins de 200 habitants, niché dans un coin sauvage des Cévennes, non loin de la rivière la Nivoisedont, à l’exception de quelques maisons, il est séparé par un château où réside le maire, M. de Revert.
La rivière est coupée un peu sur la gauche par un barrage dont le bruit sourd est ininterrompu. Et voilà qu’une nuit Fabienne d’Aulnas, une amie de Suzanne de Revert, la fille du maire est réveillée par le silence.
Pendant quelques minutes la chute d’eau a cessé de couler.
Le lendemain, on apprend la mort suspecte d’un des riverains.
Quel rapport y a-t-il entre les deux évènements?
On se souvient que dix ans plus tôt pendant la grande sécheresse alors que l’eau ne passait plus le barrage il y avait eu deux morts à Miggeley.
L’inquiétude gagne le village. Quelques jours passent puis survient une deuxième mort, également accompagnée d’un arrêt de la chute d’eau.
L’inquiétude se transforme en peur. Les villageois pensent que les forces mauvaises sont déchaînées ?

 

 

Extraits :

 

« Elle a essayé de comprendre leur mentalité, de s’intéresser à eux et n’a recueilli que l’hostilité ou l’indifférence. »

 

« On ne peut vaincre  un tel démon que par ses propres armes. »

 

«  Cette révélation inattendue  provoqua immédiatement l’effet escompté. Malgré leur méfiance habituelle, les paysans s’étaient rapprochés, prodigieusement intéressés, toute leur curiosité en éveil. »

 

« Je suis arrivés à la même conclusion que vous. Ces crimes n’ont pas de raison d’être. »

 

« Quand il n’y a plus de courant, la mort se glisse. »

 

« Voilà ce qu’il aurait dû faire remarquer pour le convaincre de l’inanité des accusations lancées contre la jeune fille. »

 

« La Nivoise, toujoursla Nivoise,la Nivoisedont le niveau baissait mystérieusement, au moment précis où ces pauvres gens entraient dans leur éternité. »

 

« Auparavant on vous observait. Vous ne connaissez pas les paysans. Ils se tiennent longtemps sur la réserve. »

 

 

 Mon avis :

 

J’étais très attirée par la couverture  sombre de ce livre quand je l’ai reçu grâce  à l’envoi des éditions  de l’Herne et la contribution de Babélio. J’ai toujours aimé la région des Cévennes, le résumé était prometteur alors malgré mon déménagement je me suis plongée dedans ! L’écriture de l’auteur est classique mais remettons l’histoire dans son contexte.  Nous sommes en 1946, dans un village de paysans avec le château où réside le maire, lieu de rendez vous des notables. Maitre d’hôtel et serviteurs se pressent auprès des invités. Fabienne, personnage principal du roman est invitée par la fille du châtelain son amie. L’atmosphère austère des Cévennes se prête bien à l’intrigue. La lecture est agréable, un peu décalée vu l’époque, mais justement c’est l’occasion d’oublier ce qui se passe autour de nous dans une époque où tout va trop vite. L’auteur insiste sur les faits mystérieux avec l’aide de Fabienne, jeune femme pourtant bien avisée. La réalité est tout autre et mission réussie, j’ai été surprise par l’épilogue.

 

Un grand merci à babélio et aux Editions de l'Herne.

http://www.babelio.com/livres/Raoul-de-Warren-Le-village-assassin/57723/bloguer

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