"Encore une danse"
de Katherine Pancol
4ème de couverture :
Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha ont grandi ensemble à Montrouge. Ils ont habité le même immeuble et sont allés dans les mêmes écoles. Depuis, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres. Ils pratiquent toujours leurs rites d'amitié, même si leur "musique", parfois, émet quelques fausses notes.
Mais une nouvelle épreuve, plus sournoise, plus terrible, s'annonce, et le groupe menace de voler en éclats...
Extraits :
« Mais si j’ai la trouille… La trouille qui vide le ventre quand je prends mon élan, la trouille glacée quand l’acte de bravoure est effectué et que je constate les résultats (les dégâts, souvent) de mon audace. Mais je lutte contre cette peur inscrite dans nos gènes de femmes. Je ne veux pas qu’elle me ratatine et paralyse ma vie. »
« Ça ne sert à rien de vouloir se mettre à tout prix dans des cases. Ou alors on perd le sens de soi-même et on trépasse à petit feu. Il y a deux choses dont je suis sûre : je suis fauchée et j’ai une façon tout à fait personnelle de considérer les choses. »
« Moi je le soupçonne de n’être superficiel que superficiellement. »
« Il te fait payer pour l’autre souffrance, celle que tu lui as infligée dans l’insouciance de ta jeunesse, quand tu faisais les quatre cent coups et que tu croyais qu’il te suffisait de réapparaitre pour qu’il oublie tout. »
« Il y a des gens qui pensent large et d’autres étroit. Il y a des gens qui laissent entrer la vie, la souffle du large dans leurs têtes grandes ouvertes et puis, il y a ceux qui se verrouillent et finissent, si on vit avec eux, par vous racornir, vous rétrécir… »
« On finit toujours par ressembler à ce que les autres pensent de vous. »
« C’est plus tard que viendra la peur, la grosse peur, celle qui ne se dilue pas après une bonne nuit passée à bosser, mais qui, au contraire, se dilate et prend toute la place. »
« Certains mots s’inscrivent dans votre mémoire, au fer rouge. Des années plus tard, ils sont toujours là. Des mots en apparence anodins. »
« La vie la plus simple peut être parfois compliquée. »
« Tu aurais eu envie que toi aussi, on te remarque, on te félicite, mais tu étais toujours transparente et si convenable, tu voulais plaire à tout le monde et tu as oublié qui tu étais en route. »
« Les actes quotidiens remettent les choses en place. Elle a besoin de se sentir humble, petite, nécessaire. De se raccrocher à des gestes millénaires. »
« On apprend toute sa vie. C’est le seul moyen de rester jeune. Sinon on a l’intérieur de la tête qui se rétrécit. On se replie sur soi… On a peur de tout ce qui est étranger, inconnu. »
« Tu sais maman, le contraire de l’amour, ce n’est pas la haine, c’est la peur. »
« Plus ça va, plus je pense qu’on n choisit pas grand-chose. La vie vous arrive, c’est tout et on fait avec…On fait de son mieux avec… »
« Dans la résistance à un destin que la vie voulait lui imposer et qu’elle refusait, petite humaine cramponnée à un bonheur qu’elle ne voulait ni laisser passer ni accepter dans sa médiocrité. C’était sa façon à elle d’être grande. »
Mon avis :
Cette histoire me ressemble… Où plutôt aurait pu me ressembler si je n’avais pas pris une route différente à un carrefour de ma vie. La force de l’auteur est de connaître les femmes et de les décrire parfaitement avec tous leurs défauts. Ça passe ou ça casse. Il est certain que si vous n’avez pas d’empathie et que votre vie est un long fleuve tranquille vous pouvez passer votre route sans lire cette histoire. Sinon ce livre est un trésor avec des femmes et des hommes qui ne sont pas parfaits, loin de là, qui essayent de se construire une vie qui tient un peu la route avec des souffrances d’enfance qui sont force ou désespoir et leurs souvenirs communs. Cette amitié qui va peut être les détruire encore un peu plus….ou les reconstruire, permet aux gens de partager leur vie en pensant que tout va bien. Mais l’amitié est parfois compliquée, Eux seuls savent et partagent les secrets. A t-on droit a une deuxième vie, encore une danse, quand on est au fond du gouffre ?
/image%2F1335170%2F20240331%2Fob_6857aa_432133844-432240856133523-550651270529.jpg)
/image%2F1335170%2F20240319%2Fob_1f5e72_429581780-10229226914129908-3723043269.jpg)
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fm.media-amazon.com%2Fimages%2FI%2F41mrVbqneLL._SX195_.jpg)
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F3%2F4%2F346796.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F54%2F02%2F403016%2F22010562_o.jpg)