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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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27 octobre 2011

"Le prédicateur"

le prédicateurde Camilla Läckberg

 

4ème de couverture :

 

Dans les rochers proches de Fjàllbacka, le petit port touristique suédois dont il était question dans La Princessedes glaces, on découvre le cadavre d'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même endroit, deux squelettes de femmes... L'inspecteur Patrik Hedstrôm est chargé de l'enquête en cette période estivale où l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d'Erica Falck, sa compagne. Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt. Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche, Ephraïm, magnétisait les foules accompagné de ses deux petits garçons, Gabriel et Johannes, dotés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent. Alors que Patrik assemble les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, a disparu. La liste s'allonge... Une nouvelle fois, Camilla Lâckberg excelle à tisser son intrigue, manipulant son lecteur avec jubilation, entre informations finement distillées et plaisir de nous perdre en compagnie de ses personnages dans une atmosphère provinciale lourde de secrets.

 

 

Extraits :

 

« Comme de bien entendu, personne n’avait rien vu. Des gens, qui en général notaient quand le voisin lâchait un pet chez lui devenaient sourds et aveugles quand la police demandait quelque chose. »

 

« En été, le niveau sonore était tellement élevé la nuit, avec tous les gens bourrés qui rentraient chez eux au petit matin, que les habitants avaient appris à filtrer les bruits pour conserver un bon sommeil nocturne. »

 

« Si tu savais combien de visiteurs mes parents ont eus en été pendant des années, ils étaient juste supposés faire un saut puis ils restaient une semaine et s’attendaient à avoir le gîte et le couvert et le service qui va avec. Les gens sont complètement fous. Et le pire, c’est toujours la famille. »

 

« Ah, ces types en quatre-quatre, insupportables ! Sans compter qu’ils venaient probablement tous de la région de Stockholm où ce genre de véhicules tout terrain n’avait strictement aucun sens. »

 

« On a passé l’été à vous signaler que des gens se garent sur notre place de parking, sans jamais avoir de vos nouvelles. C’est de l’abus ! »

 

« Pas assez forte pour se débarrasser  de son anxiété, elle la laissait simplement couver sous les cendres d’année en année. »

 

« Sur son front était tatoué le mot « problème » et la seule chose qui lui restait à faire était de répondre aux attentes. Une façon de vivre assez facile, mais paradoxalement difficile aussi. »

 

 

Mon avis :

 

J’aime l’ambiance  de cette station balnéaire où plutôt j’aime penser que des gens vivent le même enfer que moi l’été ! J’ai retrouvé Erica et Patrik avec plaisir. Une lecture très agréable avec une bonne intrigue d’un côté et la vie en société de l’autre, quelques réflexions savoureuses. L’auteur m’a promené de supposé coupable en supposé coupable et j’ai suivi, ayant hâte d’en connaître  plus,  les protagonistes et leur secret de famille.  Le mystère tourne autour des croyances, de la maladie et je ne vous en dis pas plus  (j’avais quand même deviné qui était le meurtrier mais il me manquait quelques éléments).

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Commentaires
M
Quelle boulimie de lectures et travaillées, en plus! Je n'arrive même pas à suivre tous tes posts!
Répondre
L
ce qui me gène est qu'on tue des femmes toutes les revues policieres ont un lot de femmes mortes assassinées , comme les niaiseries outre atlantique en matiere de feuilleton tv pourquoi pas un bon roman où des hommes disparaissent
Répondre
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