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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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23 janvier 2012

"Le rouge du péché"

le rouge du péché Elizabeth George

 

 

 

 

 

4ème de couverture :

 

Inconsolable trois mois après le meurtre de son épouse, Thomas Lynley erre le long des côtes de Cornouailles, loin de l'absurdité du monde. Lorsqu'il découvre le cadavre d'un jeune grimpeur au pied des falaises, son retour à la réalité est brutal. Chargée de l'enquête, l'inspecteur Bea Hannaford renonce vite à considérer comme suspect le vagabond aux vêtements crasseux qui présente des papiers au nom de Thomas Lynley. En manque d'effectifs, elle le met à contribution : il est certes un témoin, mais, une fois son identité vérifiée, elle ne doute pas que son expérience de commissaire au Yard pourra s'avérer utile. Dans ce pays sauvage de falaises et de mer démontée, Lynley participe à contrecœur aux investigations mais reprend pied peu à peu. Il retrouve son éternelle partenaire, Barbara Havers, que Londres a dépêchée sur place autant pour collaborer à l'enquête que pour mener à bien une mission délicate : récupérer Lynley. Après le succès d'Anatomie d'un crime, son grand roman social, Elizabeth George renoue avec son art consommé du suspense et tisse une intrigue d'une incroyable densité, multipliant les fausses pistes et les faux coupables. Un roman magistral qui, après trois ans d'absence, marque le retour tant attendu de Thomas Lynley et Barbara Havers.

 

 

Extraits :

 

« Face à l’inévitable, le mieux était de s’endurcir, de se blinder intérieurement tout en simulant l’assurance. »

 

« La vie fonce sur vous tel un cheval au galop, et vous n’avez que deux solutions : enfourcher le cheval ou être piétiné. Essayez de trouver un moyen terme et vous êtes fichu… »

 

« … Son corps reflétait le mépris que sa voix refusait d’exprimer. »

 

« Elle n’avait jamais compris pourquoi les gens détestaient l’hiver. Selon elle, c’était une saison réconfortante. »

 

« Tu vois c’est pour cette raison que je dois sans arrêt m’acheter des chaussures neuves. Je mets si souvent les pieds dans le plat que toutes mes paires sont bousillées. »

 

« Savoir est une chose… Croire en est une autre. »

 

« Pardonner encore et encore, jusqu’à devenir l’incarnation du pardon. Comprendre jusqu’à se diluer dans cet effort de compréhension. »

 

« L’intérieur reste le même. On ne change pas ce qu’on est. Seulement la façon dont on se comporte. »

 

« La vie était injuste. Le monde était injuste. Son existence aurait été tellement plus simple si les autres avaient bien voulu partager son point de vue. Mais ce n’était jamais le cas. »

 

 

 

Mon avis :

 

Trois ans que ce roman est bien rangé sur mes étagères. J’en avais peur, ou plutôt j’avais peur d’être déçue. En effet inconditionnelle d’Elizabeth George, j’avais savouré « Anatomie d’un crime » un récit social dans le Londres d’aujourd’hui, à mon avis un petit chef d’œuvre. Je ne voyais pas comment l’auteur pouvait rebondir après un tel travail. J’avais tort. J’ai quitté Londres pour les côtes de Cornouailles. Les falaises, le vent violent, les surfeurs, posent le paysage. Lynley a entrepris une randonnée de survie après le décès de son épouse et il découvre un corps sans vie au pied d’une falaise. Et me voilà entrainée dans une histoire passionnante ou la psychologie  et la vie des principaux suspects sont beaucoup plus présentes que nos policiers qui travaillent en fond. Passionnant, bien qu’assez différent, j’ai retrouvé le style de l’auteur qui  évoque les relations familiales, la vengeance d’un père, la grande tolérance d’un mari aimant, la compréhension d’un grand père pour une vie différente, et une maladie mentale et sexuelle d’une femme. Tel un conte des temps modernes l’épilogue prouve qu’il existe une morale !

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Commentaires
M
J'ai lu seulement deux de ses romans pour le moments mais j'aime beaucoup ses personnages à la psychologie très fouillée...
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H
Il a été mon premier "Elisabeth Georges" et celui qui m'y a accrochée :)
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