"La délicatesse"
4ème de couverture :
Nathalie et François sont heureux, ils s'aiment et semblent avoir la vie devant eux...
Mais, un jour, la belle mécanique s'enraye. François décède brutalement.
Veuve éplorée, le cœur de Nathalie devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter.
Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l'amour, c'est un signe du destin : il se lance à sa conquête... tout en délicatesse.
Extraits :
« Personne ne t’arrête jamais, car tu as l’allure d’une femme poursuivie par le temps qui passe. »
« Ses paroles avaient été propulsées par cette énergie un peu pathétique, mais si touchante, du désespoir. »
« Il y a peut-être une dictature du concret qui contrarie en permanence les vocations. »
« Personne n’entend ceux qui disent vouloir être seuls. La volonté de solitude, c’est forcément une pulsion morbide.»
« Il fallait murer dans le silence ses incertitudes. Du silence oui, mais il avait peur que son cœur, en tapant trop fort, ne fasse trop de bruit. »
« Au début, ce fut une toute petite tâche, comme une forme de nostalgie. Mais non, en se rapprochant bien, on pouvait discerner l’aspect mauve de la mélancolie. Et de plus près encore, on pouvait voir la vraie nature d’une certaine tristesse. »
Mon avis :
Une sublime histoire d’amour, pourtant dans un quotidien endeuillé, dans une douleur sans nom, dans le monde de l’entreprise. Tout y est, la douceur, le sucré mais aussi le harcèlement, le médiocre. Le style est fluide, limpide avec des mots simples. C’est un amour dans une vie de tous les jours. C’est du grand art…. et je suis passée complètement à côté. Je n’ai pas accroché, le regrettant mais ce n’était peut être pas la bonne période de ma vie pour lire du Foenkinos. J’y reviendrai….un jour.