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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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24 juillet 2013

Bon rétablissement

bon rétablissement Marie-Sabine Roger

 

ISBN : 2812603496

Éditeur : Editions du Rouergue (2012)

 

4ème de couverture :

« Depuis que je suis là, le monde entier me souhaite bon rétablissement, par téléphone, mail, courrier, personnes interposées. Par pigeons voyageurs, ça ne saurait tarder. Bon rétablissement. Quelle formule à la con ! »

 Veuf, sans enfants ni chien », Jean-Pierre est un vieil ours bourru et solitaire, à la retraite depuis sept ans. Suite à un accident bien étrange, le voilà immobilisé pendant des semaines à l'hôpital. Il ne pouvait pas imaginer pire. Et pourtant, depuis son lit, il va faire des rencontres inattendues qui bousculeront son égoïsme...

 

Extraits :

« Pour faire chanter les gens, il faut une partition. »

« Mais à l’entendre parler de ses années d’enfance, je sentais bien que certaines tranquillités foutent une vie en l’air plus sûrement que pas mal de contraintes. »

« Mais ce quand-même là sonnait à mes oreilles comme le pire des malgré tout. »

« Pas confus dans le sens de navré, je ne suis jamais navré quand j’emmerde les autres. »

« Et quand je n’ai plus mal, j’ai quand même l’impression d’être une courbature. »

 « Un couple de vieilles bêtes, chacun penche de son côté. Il souffre de colites parce qu’elle le fait chier. Elle a des céphalées parce qu’il lui prend la tête. »

« Le dialogue est depuis longtemps en soins palliatifs, entre nous. »

« C’est la nécessité qui fait le diplomate. »

« L’espoir, c’est bon pour les rêveurs et les adolescents. Moi, j’ai des souvenirs. A mon âge c’est plus sûr qu’avoir des ambitions. »

« Une maladresse qui vient du cœur se pardonne plus volontiers qu’un silence confortable. Elle s’oublie plus vite, également. »

« Je me fais pitié tout seul, c’en est presque émouvant. »

« Comme s’il suffisait d’être sincère pour être habilité à donner son avis. »

« Il y a des gens auprès de qui le silence devient prurigineux comme une varicelle. »

 « Le pire n’est jamais sûr. On s’y emploie, pourtant. »

« Je sais que ça n’a l’air de rien, mais je mesure à présent, la distance ténue qui sépare une vie normale d’une vie de chiotte… »

« A force de tout faire pour éviter les mauvaises surprises, on finit par rater les bonnes, aussi. »

 

Mon avis :

Se retrouver à soixante-sept piges et des brouettes à l’hôpital sans se souvenir de ce qui s’est passé, c’est traumatisant, mais pour Jean-Pierre vieil ours renfrogné, ce n’est qu’un épisode observé du fond de son lit avec sa chemise d’hôpital.  Les médecins, les infirmières, les sympas, les pressés, le manque d’intimité. Mais qui n’a pas connu la porte ouverte de la chambre d’hôpital alors qu’on est coincé dans le lit ? Et il s’en passe dans un hôpital ! Une comédie dramatique au goût sucré-salé, pimentée parfois. De la tendresse qui fait chaud au cœur, une réalité vu autrement, les livres de Marie-Sabine Roger font du bien, enlèvent une partie de la violence de notre quotidien, nous font accepter les différences et les contraintes de la vie en société. Je suis fan inconditionnelle !

 

 

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Commentaires
I
Désormais, je vais attendre sa sortie poche même si je suis très alléchée (et que j'avais adoré la tête en friche)
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P
Supers les extraits ... tout comme le commentaire précédent ! C'est bien comme cela que ça se passe dans ces lieux, je l'ai vécu il y a quelques mois aussi...<br /> <br /> Gros bisous et merci, Pyrouette.
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P
J'adore tes commentaires le potier, merci !
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L
juste moi avec les soixante sept piges ours aussi l'hôpital quel bel endroit pour ne pas être dans l'intimité surtout dans les chambres à plusieurs lits où seul un mince rideau te sépare de ton voisin tout est en double ou triple sauf le lavabo et les toilettes.il y a ceux qui mettent la télé et t'en font profiter par le son toute la journée, ceux qui geignent et ceux qui se promènent dans les couloirs en pyjama.la nuit c'est bien les infirmières passent te voir trois fois .cela me rappelle quand j'ai failli "claquer" avec ce caillot les blouses blanches étaient juste sorties de la chambre je sentais que cela allait mal et voulait avertir avec le bip je n'arrivais pas à l'attrapper mon voisin ronflait comme un sonneur , il y avait quelque chose qui me bloquait je me sentais bien cette oppression dans le buffet.je voyais trouble .... me suis retrouvé percé des dards métalliques une infirmière me parlait et je ne comprenais pas toute la journée et la nuit suivante les piqueuses se sont succédées les avant bras en vrac avec les impacts Cher voisin qui avait averti les blouses blanches lui le ronfleur l'homme à la tv .je n'avais plus la même vision de cet homme nous sommes devenus copains de chambrée au grand plaisir des soignants pas pour longtemps car il est parti vers TOURS où il y avait un service compétant pour les pontages.
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