Les grand-mères
ISBN : 2080686569
Éditeur : Flammarion (2005)
4ème de couverture :
Sur la terrasse d'un café dominant la baie de Baxter's Teeth, deux familles, qui semblent n'en former qu'une, se prélassent au soleil. Roz et Lil, les grand-mères, restées belles, entourées de Tom et Ian, leurs fils, et de leurs petites-filles, semblent filer le parfait bonheur. Depuis toujours, Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l'affection qu'elles se portent s'est doublée peu à peu d'un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l'autre. Mais, quand Mary, la femme de Tom, surgit, pleine de colère, l'ombre débarque dans ce tableau idyllique...
Grâce à la légèreté de son écriture, Doris Lessing signe avec Les grand-mères un roman décapant sur les non-dits et la dissimulation.
Extraits :
« Mais leur vie était déjà facile. Ceux qui ont des existences aussi plaisantes, insouciantes, exemptes de tout problème ne sont pas nombreux sur cette terre. »
Mon avis :
Challenge prix Nobel
Ce livre avait tout pour me plaire. L’auteure née en 1919 avait plus de quatre-vingt ans quand elle a écrit cette histoire. Une histoire d’amitié entre deux petites filles. Cette amitié qui rien ne brisera, ni le mariage, un des maris divorcera, l’autre aura la bonne idée de mourir, ni les enfants. Chacune déniaisera le garçon de l’autre à l’adolescence. Ce qui tournera à une vague histoire d’amour, les amies profiteront de ce bain de jouvence avant la vieillesse, les garçons devenus des hommes….. Et bien je ne sais pas de quoi ils profitent ! Surtout qu’ils ne vont s’intéresser à d’autres jeunes femmes que sur ordre de leurs mères respectives, il faut des enfants dans cette famille. ET nous retrouvons notre quatuor au moment des vacances. Les garçons se sont mariés, ont eu des enfants, et pourtant, rien n’a changé. Tout n’est qu’apparence, une jolie façade pour une famille respectable. Si, si je vous assure ! Oui mais, tout va s’effondrer forcément, je n’en dis pas plus, cette histoire se lit très vite, à vous de la découvrir. Je n’ai relevé qu’une citation qui pour moi représente une bonne partie de l’origine de l’histoire : l’ennui et la facilité. L’amitié est là et bien là, mais celle-ci n’est-elle pas une histoire d’amour ?