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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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6 janvier 2014

Les sortilèges du Cap Cod

 

 

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Richard Russo

Céline Leroy (Traducteur)

ISBN : 2710331675

Éditeur : Quai Voltaire (2010)

 

4ème de couverture :

Professeur dans une université du Connecticut, Jack Griffin est invité au cap Cod avec sa femme Joy, le temps d'un mariage. Le week-end, qui s'annonçait enchanteur, se révèle dévastateur. Il sonne le glas du couple, réveille les espoirs déçus, les conflits jamais résolus.

Joy regagne le Connecticut, tandis que Jack part pour Los Angeles. Un an plus tard, le mariage de leur propre fille scelle leurs retrouvailles. Elles sont d'autant plus mouvementées que, cette fois, Jack transporte non seulement les cendres de son père, dans le coffre de sa voiture depuis un an et demi, mais aussi celles de sa mère, décédée six mois plus tôt, et dont l'esprit sarcastique ne le lâche pas une seconde.

 

Extraits :

« A cet instant il découvrit une vérité que d’autres hommes connaissaient sans doute : quand on boucle son sac devant une femme, on est cuit, on est condamné à partir – et à partir avec le sac. »

« Ça t’est déjà arrivé d’avoir l’impression de ne pas correspondre à l’idée que les gens se font de toi ? Comme si tu faisais semblant d’être cette personne que tout le monde adore ? Et le pire, que les gens croient à cette image ? »

 

Mon avis :

C’est une histoire sur l’atavisme. Soit on traine son enfance comme un boulet dans sa vie d’adulte, soit, sans l’oublier, on vit sa vie d’adulte. C’est compliqué pour Griffin qui arrive toute doucement à la soixantaine. Il a toujours tout fait pour vivre le contraire de ses parents, pour être le contraire de ses parents. Et il s’aperçoit à ce stade de sa vie qu’il s’est trompé.  Les souvenirs fusent, pas toujours chronologiquement,  alors il faut suivre Griffin, s’accrocher dans ses souvenirs d’enfant, d’adulte. Il se rend au mariage de sa fille avec les cendres de son père dans le coffre de sa voiture. Il va les trainer longtemps les cendres… D’ailleurs les cendres de sa mère vont rejoindre le coffre .  Et malgré toutes les demandes de ses parents pour qu’il les disperse à Cap Cod, l’endroit magique de leur vie, ils vont passer quelques temps dans leur nouvelle résidence, à nouveau réunis. Aura-t-il la force de disperser les cendres de ses parents, maintenant qu’il entend et écoute sa mère lui parler, lui donner des conseils ? Pas facile tout ça. De l’humour grinçant pour une histoire qui pourrait être pathétique. Je connais bien l’atavisme, la transmission familiale qu'on traîne comme des boulets.

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Commentaires
E
encore un thème qui me plaît bien; bel article.<br /> <br /> on traine tous nos boulets hélas mais c'est important de vivre pour soi, de se trouver sans être dans l'opposition car cela entraîne trop de souffrances
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