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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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10 mars 2014

Crépuscule irlandais

 

 

 

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Pierre-Emmanuel Dauzat (Traducteur)


ISBN : 284805087X

Éditeur : Sabine Wespieser (2010)



4ème de couverture :

 

Edna O’Brien écrit ici le roman tumultueux et enfiévré de l’amour maternel. Il faudra un long chemin à Eleanora pour comprendre la vraie nature de sa mère, Dilly, qui pour elle avait toujours représenté le poids de la morale et de la tradition.Dilly avait eu beau vouloir dans sa jeunesse échapper à son destin de fille d’Irlande, elle était revenue au pays, résignée, et s’était mariée, après sa tentative avortée de fuite aux États-Unis. Sa fascination pour New York, son premier travail comme bonne à tout faire, et puis le rêve qui tourne court et, dès son retour, l’installation à Rusheen, cette campagne perdue où elle a vécu la majeure partie de sa vie : elle a tout le temps de se les remémorer dans l’hôpital de Dublin où elle attend un diagnostic. Âgée et malade, elle ne désire plus qu’une visite de sa fille, à qui elle n’a jamais cessé d’envoyer des lettres aimantes et fascinées.Eleanora, elle, a fui très jeune pour Londres l’étouffante campagne irlandaise. Elle y est désormais célèbre et détestée pour ses romans sulfureux. Quand enfin elle se rend au chevet de sa mère, c’est en coup de vent : elle prétexte un rendez-vous, et part retrouver un amant. Dans sa précipitation, elle oublie son journal intime… Quand elle s’en aperçoit, sa panique est vaine : la vie affranchie et passionnée qu’elle y consigne a sans doute tendu à sa mère un troublant miroir où celle-ci a pu reconnaître l’ombre de ses désirs passés. Eleanora découvrira, trop tard, la dimension de l’amour que lui vouait Dilly.



Extraits :


“Elle la mère sans mère, moi la mère sans mère, les millions de zillions de mère sans mère, avec leurs mystères dépiautés.”


“Le crépuscule fond sur elle dans cette cuisine, dans cette obscurité partielle, la douce et belle lumière d’un instant de proximité ; la franchise d’âme, la magnanimité d’âme, qui traverse craintivement l’univers et craintivement fond sur nous.”


 

Mon avis :

 

L'amour d'une mère pour sa fille est souvent trop encombrant. Les paroles souvent mal comprises, les regards mal interprétés. C'est un gros paquet, un énorme paquet dont on ne sait quoi faire. Dilly va mourir, elle attend sa fille. Elle se souvient de toutes les lettres qu'elle a écrites et envoyées à sa fille, des lettres souvent sans réponse. Eleanora ne s'est jamais doutée que sous le poids des traditions de la société, sa mère était une rebelle avant l'heure. Une dernière rencontre ratée, elles se seront connues et comprises avec des lettres et un journal intime oublié. Nul n'est parfait sur terre, l'important ? C'est l'amour !

 

 

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Commentaires
P
J'aime beaucoup la littérature irlandaise. Je vais aller voir sur ton blog; Eve, si tu as raconté "Esprit d'hiver".<br /> <br /> Merci pour ton passage Zazimuth.
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Z
Ce roman me tente bien.
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E
ça pourrait m'intéresser. je me méfie des livres sur la relation mère fille car on a adopté des enfants et ce fut un désastre) donc j'y vais en douceur. je vais faire un test avec Laura Kasischke "esprit d'hiver" qui cumule les deux. si je résiste je tenterai "crépuscule irlandais". tu aimes bien l'Irlande il me semble?
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