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la vie de ma voix intérieure
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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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14 avril 2014

Et que le vaste monde poursuive sa course folle

 

 

 

et que le vaste monde

 

Jean-Luc Piningre (Traducteur)


ISBN : 2714445063

Éditeur : Belfond (2009)





4ème de couverture :


Dans le New York des années 1970, un roman polyphonique aux subtiles résonances contemporaines, une oeuvre vertigineuse.


7 août 1974. Sur un câble tendu entre les Twin Towers s’élance un funambule. Un évènement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires.


Corrigan, un prêtre irlandais, cherche dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu’il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison newyorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n’avoir su protéger sa filles et ses petits enfants…


Une ronde de personnages dont les voix s’entremêlent pour restituer toute l’effervescence d’une époque.


Extraits :


“Son terrain, c’était le bonheur : un bonheur à définir, à traquer, à extirper de l’oubli.”


“ C’était une existence simple, faite de labeur, d’amitié, de solidarité.”


“Qui croit connaître tous les secrets pense avoir tous les remèdes.”


“Cette femme avait la mélancolie de l’immigré qui jamais ne retrouvera son pays, un pays disparu à tous points de vue et qu’elle cherchait encore du regard.”


“La famille est comme l’eau - elle garde les mémoires de ce qu’elle a rempli, s’efforce de reprendre la forme du courant primitif.”


“Regarder sa vie de trop près, ça n’est pas vivre.”


“Ma vie, ce n’est pas ça. Pas ces toiles d’araignée. Je n’étais pas faite pour cette noirceur.”


“Mais quand on reste planté trop longtemps au milieu de la rivière, les berges finissent par s’éloigner.”


“Qui à écrit qu’on ne peut plus rentrer chez soi.”


“La beauté pour motivation. le ravissement ultime d’une marche - tout réécrire depuis là-haut. D’autres possibles à forme humaine. Par delà les lois de l’équilibre. Être un instant sans corps et venir à la vie.”


“Il y a un endroit à l’abri de tout où le présent s’enroule sur lui-même, sans se mélanger à rien.”


“C’est des choses qu’on a au fond de soi, ça revenait de loin. Parfois l’orgueil nous pousse à regarder en arrière, et il ne faut pas, mais elles vivent avec nous, ces choses, on les porte comme un lierre qui s’accroche partout.”


“Une façon de m’exprimer pour mettre les gens à l’aise, leur tendre la perche de façon à en dire le moins possible sur moi. En d’autres termes, j’érigeais un mur pour me protéger.”


“Les gens sont parfois bien, ou à moitié bien, ou juste un quart, et ça passe constamment de l’un à l’autre mais… personne n’est parfait.”


"Certains pensent que l’amour est au bout de la route et que, si on a la chance de la trouver, on s’arrête. D’autres vous diront que c’est plutôt une embardée, un vol plané, et la plupart de ceux qui ont un peu de jugeote savent qu’il change au fil du temps. Selon l’énergie qu’on lui consacre, on le garde, on s’y accroche ou on le perd. Sauf que, parfois, il est absent dés le premier jour.”


“Nous acceptons parfois des choses qui ne sont vraiment pas pour nous. On fait comme si, on croit qu’on s’en débarrassera comme d’un manteau, et le manteau devient comme une seconde peau."


“J’entretiens l’idée que, d’une certaine façon, on continue de vivre dans les endroits qu’on a quitté.”


“Il faut parfois monter assez haut pour voir ce que le passé fait du présent.”


“On passe sa vie à se révolter contre la honte, ça ne devrait pas exister.”


“Elle aime le mot “mère” et les contradictions qu’il recèle. Peu lui importe l’adjectif - vraie, adoptive, biologique - et tous les types d’autres mères au monde.”


“Pas à pas, nous trébuchons dans le silence, à petits bruits, nous trouvons chez les autres de quoi poursuivre nos vies. Et c’est presque assez.”



Mon avis :


Cette histoire a réussi à me faire sortir de mon apathie et ce n’était pas gagné d’avance. Au début du livre je ne voyais pas comment faire le rapprochement entre le funambule et cette poignée de personnages tous attachants, tous désespérés, dans leur misère affective ou financière, la déchéance pour certains. Bref je me posais, comme toujours, trop de questions, pourtant ma torpeur prenait toute la place. Et je me suis laissée glisser, d’abord sur le filin avec le funambule, puis avec les gens d’en bas. J’ai cherché une petite lueur d’espoir dans leur survie et je l’ai trouvée. Il y a toujours de l’espoir et pendant que les gens d’en bas regardait le funambule là-haut, je retrouvais un signe d’humanité dans ce vaste monde. Et si au lieu de nous regarder le nombril et de nous complaire dans nos malheurs - je suis certainement la première à le faire, vu mon état - nous regardions dans la vie des autres si nous pouvons poursuivre notre chemin.  Je suis d’accord avec les propos de Frank Mc Court, comment écrire à nouveau après un tel chef d’oeuvre ?


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Commentaires
Z
ça doit être dur comme histoire...
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P
Je suis bien d'accord avec toi : regarder la vie des autres peut nous permettre d'avancer...<br /> <br /> Gros bisous et bon courage, Corinne.
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E
il doit être dans ma PAL sur les conseils du club de lecture. son précédent roman a eu déjà droit à l'éloge des critiques mais j'ai oublié le titre....je vais aller réviser sur babelio.<br /> <br /> Comment vas-tu?<br /> <br /> bzzzzzzzzzzzzz
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