Le léopard
Jo Nesbø
ISBN : 2070446964
Éditeur : Gallimard
4ème de couverture :
Deux femmes sont retrouvées mortes à Oslo, toutes les deux noyées dans leur sang. La police, en pleine guerre inter-services, se retrouve face à un mystère, puisque les blessures à l’origine des hémorragies fatales semblent avoir été provoquées de l’intérieur.
La belle Kaja Solness, de la brigade criminelle, est envoyée à Hong Kong pour retrouver le seul spécialiste norvégien en matière de tueurs en série. Le policier alcoolique s’est caché dans une ville d’un million d’habitants pour fuir les démons assoiffés de sang d’anciennes affaires, les souvenirs amers de la femme qu’il aime ainsi que les membres des triades à qui il doit de l’argent.
Ce flic s’appelle Harry Hole…
Nous promenant des pics enneigés de la Norvège aux volcans sulfureux du Congo, Le Léopard est une traque sans pitié qui laisse le lecteur pantelant. Pour la huitième affaire de son enquêteur fétiche, Jo Nesbo nous livre son roman le plus complexe et le plus maîtrisé.
Avec cinq millions de lecteurs dans le monde, traduit dans plus de quarante pays, Nesbo s'impose, avec Le Léopard, comme le maître incontesté du thriller scandinave.
Ames sensibles s'abstenir…
Extrait :
“Il y en avait qui pensaient que les fils n'étaient jamais plus que des variantes plus ou moins déguisées de leur père, la rupture n'était jamais qu'une illusion, on revenait en arrière, l'inertie du sang était bien plus forte que la volonté, c'était même toute la volonté.”
Mon avis :
C’est par l’intermédiaire d’une amie belge que j’ai fait la connaissance de Jo Nesbo et Harry Hole. Je suis allée les chercher à la bibliothèque de mon village, ils m’attendaient tous deux bien rangés sur une étagère. Je me suis retrouvée avec un pavé non pas dans la mare, mais dans mon sac, un truc de 900 pages et j’ai vite compris que je ne pourrais pas emmener Jo et Harry avec moi au travail. Ce n’était pas plus mal. Pour une âme sensible comme moi, lire le début de l’histoire est un véritable calvaire, enfin le début des histoires. Pourtant le fait de changer de pays, Norvège, honk hong, Congo, devait me plaire. Oui, mais, sursauter à chaque bruit parce qu’on lit des atrocités n’est pas chose facile, même au fin fond de sa couette. Harry est un flic hors pair, c’est certain. Un être écorché qui revient au pays pour apprendre que son père est en fin de vie. Un peu plus, un peu moins, le pauvre, au point où il en est, on peut encore en rajouter et je n’ose penser à ce que Jo lui a fait subir dans les pavés suivant. Bref, j’ai honte, mais je l’ai fait. Je les ai laissé tomber tous les deux en plein milieu de l’histoire. Il y a quelques décennies je ne lisais que des polars, mais dans la vie on évolue et je suis passée à d’autres lectures. Tant pis !