Muchachas
4ème de couverture :
Les filles sont partout dans ce roman.
Elles mènent la danse.
De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami.
Des filles qui inventent, s'enflamment, aiment.
Des filles qui se battent pour la vie.
Et les hommes?
Ils sont là aussi.
Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent.
Elles font voler les destins en éclats.
Et ça n'en finit pas!
Extraits :
“J'ai toujours cru qu'on m'aimait sur un malentendu.”
“Il ne faut jamais écouter les gens qui s'épanchent. ça rompt un lien plus sûrement qu'une dispute.”
“Certains souvenirs, les plus violents, reviennent au présent. Comme s'ils n'appartenaient pas seulement au passé. Que ça pouvait recommencer aujourd'hui, demain, qu'ils étaient toujours d'actualité.”
“Il n’y a pas de remède à ce mystère de l’homme qu’on aime et qui devient soudain un étranger justement parce qu’on l’aime et qu’en l’aimant, on perd le pouvoir de raisonner, on se heurte à un mur douloureux qu’on ne peut briser.”
“Si on peut appeler enfer ce qui vous prive d’amour à tout jamais.”
Mon avis :
Ah tu lis ça toi ? Réflexion d’une collègue alors que je lisais l’enfer d’une femme maltraitée pour ne pas dire violentée. Oui je lis ça et j’aime ! Malgré les invraisemblances, les imperfections - mais que représente la vie sinon une suite d’imperfections que nous cherchons à corriger voire à changer ? - j’ai suivi les questions existentielles de ces femmes avec passion, reflets romancés de nos existences. Hortense, tête à claques, Joséphine, énervante à douter d’elle de cette façon, Stella dont je ne me souvenais pas et Léonie que j’ai envie de secouer comme un prunier et de lui dire mais vas-y, bouge, il va te tuer. Parce que je fais mieux dans ma vie, je ne suis pas une tête à claques, je ne doute pas de moi et je ne me laisse pas faire. Comment ? Que dis-tu ? C'est plus facile de critiquer ces femmes que de mettre de l'ordre dans ta propre vie ? Tu n'as pas tort. Il y a des hommes aussi dans ce livre, faibles, forts, ils sont là. Vite la suite.