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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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26 avril 2015

Un hiver à Paris

 

Un hiver à Paris

 

 

 

 

 

Jean-Philippe Blondel

ISBN : 2283026946

Éditeur : Buchet-Chastel (2014)



4ème de couverture :

Jeune provincial, le narrateur débarque à la capitale pour faire ses années de classe préparatoire. Il y découvre une solitude nouvelle et un univers où la compétition est impitoyable…

Confusion des sentiments, attirance pour la mort et pour la vie, succès gagné sur un malentendu, amertume et plaisir…

 

Extraits :

Est-ce qu'on pouvait passer une vie comme ça, à l'écart du monde, dans un no man's land de confort et de chaleur, à regarder les autres s'échiner à trouver un sens à leur existence ?

C'était surtout une question de confiance en soi. La conscience d'être un individu à part entière. D'être persuadé que, d'une façon ou d'un autre, on pourra se tirer des faux-pas.

Je menais une autre vie. Et une autre vie, c'est toujours bien. Cela permet de s'éclipser et de ne revenir à l'ancienne qu'une fois réflexion faite.

La vie, c’est long. Il y a un moment où vous accumulez trop de souvenirs. Alors, vous ouvrez une trappe et les plus douloureux disparaissent.



Mon avis :

Difficile d’intégrer une classe préparatoire où la concurrence est féroce quand on se sent différent au sein même de sa famille, la narrateur va en faire la triste expérience. Venu de sa province natale, il n’a pas d’ami dans la capitale, ne connaît pas les lieux. Tout est nouveau, neuf. Il restera solitaire ou presque, une ébauche d’amitié avant un drame terrible existera. Ce drame va donner à notre personnage une nouvelle identité, une réputation, une sorte de charisme : il est l’ami du suicidé. Sur un malentendu, il est un proche de la victime, donc victime lui même, les autres étudiants vont vers lui. Erreur sur la personne ? Peut-être… ou pas. Il va s’affirmer, prendre de l’assurance, accompagner dans le deuil le père de son presque ami et s’éloigner encore plus de sa famille.  Quelques mois plus tard il fera la part des choses, sera capable de tourner la page, d’exprimer son ressenti et faire face à son avenir. J’ai retrouvé le style de l’auteur dans cette histoire, le mal être, la sensation d’être différent, la place que l’on cherche dans la vie.



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Commentaires
P
Ce n'est pas le livre de l'Auteur que je préfère, mais du Blondel quoi !
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P
Coucou Corinne,<br /> <br /> J'en avais déjà entendu parler, mais je préfère m'éloigner prudemment de ce sujet, mais je ne doute pas de l'intérêt du livre.<br /> <br /> Gros bisous et bon courage pour la semaine ;-)
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E
j'ai bien aimé aussi ce livre, car le climat qui règne dans ces classes prépa est bien décrit, ainsi que la notion d'amitié et le deuil.
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