Retour à Dublin
Cathy Kelly
ISBN : 2258098572
Éditeur : Les Presses De La Cite (2012)
4ème de couverture :
Eleanor Levine, veuve depuis peu, retourne s'installer à Dublin, sa ville natale, laissant à New York sa famille pour laquelle elle a peur de devenir une charge. Depuis sa fenêtre, elle s'amuse à imaginer la vie des habitantes de Golden Square. Eleanor fait bientôt la rencontre de trois d'entre elles et devient leur confidente. Il y a Megan, l'actrice à la réputation sulfureuse, Rae, propriétaire du salon de thé local, qui cache un lourd secret, et Connie, célibataire endurcie que la crise de la quarantaine menace. Ensemble, elles vont découvrir combien la solidarité, l'entraide et l'attention portée aux autres peuvent être des cadeaux de la vie.
Extraits :
"L'ennui, quand on prend la fuite, c'est que nos problèmes viennent avec nous."
"Dans la vie, tout est question de survie, de la façon dont on va se débrouiller. Rien n'est jamais parfait et nous nous sabotons pour mille raisons, mais si l'on essaie de comprendre pourquoi on se comporte de telle ou telle façon, on peut être heureux."
"Ce qu'on inculque aux gens dans l'enfance les marque si profondément que cela finit presque par faire partie de leur ADN."
"L'amertume dévore les gens de l'intérieur aussi sûrement que n'importe quelle maladie."
"On n'est jamais aussi bien que chez soi."
Mon avis :
Je fais du tri dans ma vie professionnelle et privée, je range, prépare et jette. Il me faut des lectures faciles, je ne peux pas avoir le chaos dans ma vie et dans mes lectures, je risque l’overdose. J’aime la littérature irlandaise et les histoires de femmes, ce livre était parfait. Je n’est pas été déçue, ce retour à Dublin, comme un retour aux sources était celui qu’il me fallait pour rencontrer Eleanor, Megan, Rae et Connie, chacune trimballant secrets, tristesse et fuite. Il paraît qu’on se reconnaît dans un regard, j’en suis persuadée. Ces quatre femmes vont se reconnaître, se lier d’amitié et s’entraider. Quatre femmes, quatre générations comme pour faire un pied de nez à notre société moderne qui a tendance à nous trier par âge et catégorie. Elles vont surmonter leurs peurs et faire face à leurs démons, l'une après l'autre. J’étais bien à Dublin et je suis revenue à contrecoeur.