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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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15 mars 2016

Les secrets de Shancarrig

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Maeve Binchy

ISBN : 2266239481

Éditeur : POCKET (2012)



 

4ème de couverture :

 

Maeve Binchy possède un talent certain pour donner vie à un village perdu au coeur de la campagne irlandaise. Shancarrig devient, sous sa plume, le centre du monde.

Calme en apparence, il bruisse pourtant des mille et une espiègleries des nombreux enfants qui y vivent. Et comme il est vrai que tout le monde a toujours quelque chose à cacher, les adulte ne sont pas en reste dès lors qu’il s’agit de protéger leurs petits secrets.

 

 

Extraits :

 

"Elle avait été témoin des ravages que les indiscrétions de ses parents avaient provoqués, pour eux mêmes et pour les autres."

 

"Dans le monde d'aujourd'hui, il n'était pas nécessaire de tout expliquer ou d'aller au fond des choses."

 

"Que t'importe ce que racontent les autres ? Ce qui compte, c'est ce qui nous touche vraiment. Le reste, c'est du vent, des paroles qui s'envolent."

 

"Il y avait quelque chose de poignant à entendre le mot justice dans la bouche d'une petite fille dont la père buvait tout l'argent du ménage."

 

"Jusqu'ici, elle s'était toujours sentie en sécurité parmi les siens. Mais l'inconvénient, quand on grandissait, c'est que ce sentiment de sécurité finissait par s'éroder."




Mon avis :


Quoi de mieux que se plonger dans une histoire irlandaise en plein lâcher-prise ? Pas de la grande littérature juste un récit délicieux sur la vie d’un village dans les années 50. La religion est très présente en la personne du curé bienveillant et vieillissant. Les enfants sont espiègles et bien que de milieux sociaux
différents, ils s’entendent tous très bien, surtout pour faire leurs bêtises. Les adultes sont bien plus compliqués. Il y a les fortunés, les bien-placés, les commerçants, les instituteurs puis les pauvres, les alcooliques, les moins-que-rien. Ils sont tous reliés entre eux puisque, enfants, ont tous fréquentés la même école, mais voilà, le poids de la société en a décidé ainsi. Les femmes sont très présentes et l’auteure distille ses petites phrases sur le fait qu’une femme même sans mari fera toujours bouillir la marmite pour ses enfants. Je crois qu’elle n’a pas tort… du moins dans son histoire dit celle qui ne veut pas déclencher un scandale ! Un bon moment de lecture sans devoir réfléchir, juste une petite histoire dépaysante avec un brin de féminisme le tout en Irlande.

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Commentaires
E
peut-être...
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P
Ce livre doit être à déguster :)<br /> <br /> Gros bisous, Corinne
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