Petit traité sur l'immensité du monde
ISBN : 2266167596
Éditeur : POCKET (17/01/2008)
4ème de couverture :
Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pieds, à cheval, à vélo ou en canot. Dans les steppes d’Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou Paris, il marche, chevauche, escalade aussi les monuments à mains nues.
Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, construit des cabanes.
Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l’enchantement. Dans nos sociétés de communication, il en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux.
Ce Petit traité sur l’immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l’ordre établi.
Extraits :
“J'en suis venu à la conclusion que le nomadisme est la meilleure réponse à l'échappée du temps. Mon but n'est pas de la rattraper mais de parvenir à lui être indifférent.”
“Grâce à la route, je me suis mis en marche, grâce à la marche, je me maintiens en mouvement et paradoxalement, c'est quand j'avance, devant moi, que tout s'arrête : le temps et l'obscure inquiétude de ne pas le maîtriser.”
“Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir.”
“La paix civile, c'est bien connu, c'est quand chacun dort chez soi. Le meilleur allié du bonnet phrygien, c'est le bonnet de nuit.” “Pourquoi partir si c’est pour faire le tour de soi ?” |
Mon avis :
Quel bonheur de lire ce petit traité pendant la campagne électorale qui fait des ravages partout. Au lieu de regarder la télé, d’écouter les médias qui rabâchent en boucle les déclarations des candidats, j’ai suivi Sylvain en Sibérie, au Tibet, dans les forêts.
Écouter la nature, regarder les étoiles, faire un bivouac potable ou non, choisir son endroit pour dormir, voilà une occupation paisible.
Lire les philosophes voyageurs, marcher le nez au vent, voir les merveilles naturelles, oh oui j’étais mieux avec l’auteur.
Marcher pour lutter contre le temps, marcher pour penser vagabonder ou simplement, vivre dans une cabane dans la forêt avec le minimum, un retour aux sources indispensable.
Et pour finir une petite citation : “une vie est réussie quand elle est n’est faite que de verbes d’action.”