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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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2 août 2020

L'été où je suis devenue vieille

 

L'été où je suis devenue vieille par Isabelle de Courtivron

Isabelle de Courtivron

EAN : 9782378801151

Éditeur : L' ICONOCLASTE (26/02/2020)

 

4ème de couverture :

Cet été-là, Isabelle de Courtivron s’aperçoit qu’elle a perdu en souplesse et s’essouffle plus vite. Son corps est usé. Elle a du mal a adopter Instagram ou Facebook. Elle se surprend à voir partout, tout le temps, des plus jeunes qu’elle. Ce qui lui arrive ? L’âge. Elle est devenue vieille.

Indépendante, voyageuse, féministe, Isabelle de Courtivron était professeur de lettres aux États-Unis. Soudain, plusieurs années après la retraite, elle se rend compte qu’elle est devenue inaudible ; invisible.

Sans fard, elle raconte avec humour ce basculement qu’elle n’a pas anticipé. Elle revisite son passé, ses amitiés et ses amours. Une lecture émouvante sur l’âge qui vient.

 

Extraits :

"Jusque-là, l'image que j'avais de moi était celle d'une femme résistante, stoïque. Une femme forte qui se relève infailliblement des épreuves de la vie, sans avoir à compter sur personne."

 

"La muraille que j'avais construite sans relâche pendant toute une vie et derrière laquelle je m'étais retranchée s'est fissurée. Chaque jour, elle s'effondrait un peu plus."

 

"Je n'ai jamais voulu être esclave du regard et du jugement des autres."

 

"Je me suis révoltée contre tout, y compris contre ce qui aurait pu me rendre plus vulnérable, et donc plus humaine."

 

"C’était une femme qui savait accepter les émotions, les forces qu’elle ne pouvait contrôler et les changements inévitables, mais elle arrivait toujours à les transformer en renouvellement de soi et en bonheur de vivre."



Mon avis :

On devient vieille dans le regard des autres.

On peut construire des murailles, sans relâche, pendant toute une vie et s’abriter derrière, laisser les souvenirs bien enfouis au fond de sa mémoire, se créer un personnage de femme forte qui se relève infailliblement des épreuves de la vie, sans avoir à compter sur personne.On peut foncer tête baissée pour s’élaborer une belle vie, faite de liberté, d’enseignement, de transmission, sans forcément fonder une famille.On peut rester fidèle à ses amitiés, se réunir comme au temps de notre jeunesse, rire et faire trop de bruit sous le regard tour à tour bienveillant ou de reproche des autres qui nous appelleront les p’tites dames alors que nous sommes encore des adolescentes dans nos têtes. On peut critiquer sa famille, surtout sa mère, la cause de tous nos malheurs, sans essayer d’en comprendre la raison.

On fonce, on rit, on pleure, on vit à fond....Puis un jour, on devient vieille parce que les autres nous regardent vieille, nous pensent vieille, un brin ringarde. On devient invisible, inaudible.

Et ce jour là, inexorablement, nous faisons le chemin à l’envers, revenant sur notre parcours de vie, déterrant les souvenirs pour mieux les disséquer, repensant à toutes ces amitiés interrompus cruellement par la maladie et la mort, fidèles dans notre coeur.

Et ce jour là nous continuerons notre chemin sereinement si c’est bien clair dans notre coeur et notre cerveau.

 

L’auteure dresse un constat sans concession dans un style émouvant et rayonnant.

 

 

 

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Commentaires
E
peut-être mais pour plus tard, je suis arrivée à l'âge des bilans et j'ai un peu peur de prendre le roman comme un effet miroir...
Répondre
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