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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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3 août 2021

La carapace de la tortue

La carapace de la tortue par Hubert Nasser

 

Marie-Laure Hubert Nasser

EAN : 9782918471257

200 pages

Éditeur : ÉDITIONS PASSIFLORE (07/11/2013)



4ème de couverture :

Clotilde cache ses complexes derrière d’amples vêtements. Après avoir tenté sa chance à Paris, cette jeune bordelaise revient au pays grâce à sa grand-tante. Sous des dehors revêches, Thérèse a prévu pour sa petite nièce un strict programme de remise en forme. Avec l’aide de tous les voisins qui ont au préalable passé un casting impitoyable, Clotilde devra sortir de sa réserve. Il y a Claudie qui aime raconter ses histoires de fesses, Sarah et Sophie, délaissées par leur mari et bien décidées à s’en accommoder, Élisabeth, la business woman meurtrie de ne pas voir grandir ses trois enfants… Chacun à sa façon va aider Clotilde à reprendre goût à la vie.

 

Extraits :

“Elle se laissait bercer par la chaîne Arte, dans le noir, sur un écran miniature. Elle s’était endormie sur le canapé. Elle avait entendu des pas. Des portes qui claquaient. Elle croyait avoir rêvé. C’était souvent étrange les bruits des vieux immeubles qui grinçaient les soirs de pleine lune.”

 

“J’ai toujours cru que je ne finirais pas la journée. À moins que ce soit elle qui ne se termine jamais. Le temps est un élément auquel je pense souvent. Comme un ennemi qui me poursuit.”

 

“Elle n'aimait pas croiser les gens. Ce n'était jamais simple avec les autres.”

 

“Elle aimait l'imperfection et les détails qui trahissaient la vérité.”

 

“Leur quotidien devenu léger et simple, elles s'adaptaient sans exigence. L'esprit toujours un peu ailleurs.”

 

“Elle se contentait de puiser le beau chez des êtres qu'elle choisissait. Elle avait rempli son immeuble pour être à l'abri de l'ennui.”

 

“Et puis, avec le temps, je me suis mise à vivre en bonne entente avec tous ces morceaux de moi.”

 

Mon avis :

Clotilde, enfant, était lourde et maladroite. Elle ne correspondait pas au rêve de ses parents. Mal-aimée, voire humiliée, harcelée à l’école, elle grandit tant bien que mal dans son monde intérieur. Un dernier incident familial la fait fuir. Elle fugue et disparaît du monde de ses parents. Silence. Fin d’enfance.

Pendant des années, elle est employée de maison, nettoie la crasse des autres, dort sous un escalier. La boule qui grandissait dans son ventre a disparu et elle frotte, frotte ces malheurs pour qu’ils disparaissent.

C’est une agression qui va remettre tout en question des années plus tard, Clotilde a trente ans. Elle téléphone à sa tante, propriétaire d’un immeuble à Bordeaux, pour lui demander de l’aide. La vieille femme accepte avec plaisir, lui réserve un petit appartement et lui envoie l’argent pour le billet de train. Paris-Bordeaux, retour aux sources. Thérèse a tout prévu pour sa nièce. Souffrant d’obésité morbide, elle ne peut bouger de son lit médicalisé mais invite ses locataires pour leur présenter Clotilde. Parmi eux, Claudie qui deviendra la meilleure amie de Clotilde. Sa première amie. Il y a aussi Léo, petit garçon traumatisé qui s’attache et vit pratiquement chez Clotilde, et les autres qui vont aider cette jeune femme à reprendre confiance en elle.

Clotilde trouve du travail, une fonction non dégradante où elle a un petit rôle à jouer dans la vie des gens, perd du poids grâce à un entraînement sportif de haut niveau avec les séduisantes Sarah et Sophie, apprend à s’habiller avec Claudie. Elle prend goût à la vie.

Le récit est agréable la plupart du temps. Les phrases courtes vont à l’essentiel. Je voulais lire une petite histoire sympathique et bienveillante entre deux lectures difficiles. Je ne sais pas si c’est mon humeur du moment ou la réalité du livre mais j’ai eu du mal à le finir et j’ai surtout retenu les malheurs, les drames, le désastre de la vie de ces gens.

J'ai laissé le petit Léo sur sa septième marche avec son chat et je n’apprécie pas du tout de rester sur cette image.

 

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