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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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20 mars 2022

La définition du bonheur

 

La définition du bonheur par Cusset

 

Catherine Cusset

EAN : 9782072950377

GALLIMARD (19/08/2021)




4ème de couverture :

« Pour Clarisse, le bonheur n’existait pas dans la durée et la continuité (cela, c’était le mien), mais dans le fragment, sous forme de pépite qui brillait d’un éclat singulier, même si cet éclat précédait la chute. »

Deux femmes : Clarisse, ogre de vie, grande amoureuse et passionnée de l’Asie, porte en elle depuis l’origine une faille qui annonce le désastre ; Ève balance entre raison et déraison, tout en développant avec son mari une relation profonde et stable. L’une habite Paris, l’autre New York. À leur insu, un lien mystérieux les unit.

À travers l’entrelacement de leurs destinées, ce roman intense dresse la fresque d’une époque, des années quatre-vingt à nos jours, et interroge le rapport des femmes au corps et au désir, à l’amour, à la maternité, au vieillissement et au bonheur.

 

Extraits :

“Rien ne reste. Ne reste que le rien.”

 

“J’étais dans cette humeur bizarre qui suit un enterrement, quand le néant pénètre la vie et nous rappelle la vanité de toute chose.”

 

“Il ne se passait pas une journée sans un geste dont la beauté la remplissait d’émotion.”

 

“L’amour, n’est-ce pas ce désir qui persiste malgré tout ? N’est-ce pas ce sentiment qu’on éprouve malgré soi, quand on n’a aucune raison objective d’aimer ?”

 

“Une part de nous sait des choses que nous ignorons.”

 

“L’accident, c’est ce qui vous tombe dessus sans raison, ce qui rompt la logique des choses.”

 

“Avoir seize ans, foncer dans la nuit calme sur une route déserte et sentir la brise tiède caresser vos épaules tout en enlaçant la taille d’un garçon qui vous a embrassée hier pour la première fois, la joue appuyée contre son dos : ce devait être la définition du bonheur.”

 

Mon avis :

Deux portraits de femmes, des années 80 à aujourd’hui. Deux femmes différentes avec un point commun et un lien que l’on découvre à la fin des histoires. Deux vies, deux destins en parallèle, un besoin de stabilité, d’amour, de reconnaissance. 

Clarisse vit à Paris, elle a passé son enfance dans une loge de concierge avec une mère alcoolique. Son père est parti depuis longtemps. Le traumatisme de son adolescence va déterminer sa vie d’adulte. Trop de tout, avec culpabilité, mais sans pouvoir changer les choses. Sa vie lui échappe, ses amours aussi et elle s’autodétruit. Eve a des parents stables et solides mais elle est détentrice du  secret de famille,  d’où son besoin d’équilibre dans sa vie. Elle habite New York, privilégie sa vie de famille à son confort. Eve est capable de colère démoniaque et Paul, son mari, veille à calmer ce côté de sa personnalité.

J’ai aimé me balader à Paris et à New York avec Clarisse et Eve dont les vies se croisent. Je me sentais à l'aise avec elles qui sont de la même génération que moi. Une évidence, comprenant leurs choix et leurs désirs, leurs culpabilités et leurs doutes. Une lecture fluide, reposante, malgré le thème du traumatisme intergénérationnel.

 

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