"La grand-mère de Jade"

 de Frédérique Deghelt

4ème de couverture :

J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en a jamais rien su pendant toute notre vie commune.

Jade eu l'impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait fait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable.

Extraits :

"Elles veulent refuser le temps qui passe, quitte à me repousser moi comme si je lui tenais la main."

"Quand la vaillance prenait le pas sur la beauté, elle racontait dans le discours des voisines les imperfections du visage et du corps."

"...Mais ce n'était pas elle qui lui avait dit un jour que tout être recèle une part d'insoupçonnable, que tout être est capable de se révéler étrange, voire étranger."

"Je crois que je suis encore vivante dans un monde dont je ne fais plus partie."

"Il faut se résoudre à vivre dans un monde dans lequel notre âge est valorisé dans la mesure où nous ne le paraissons pas."

"Presque malgré elle, elle avait dû décider que cette liberté qui lui était accordée comme une grâce devait rester dans l'ombre."

"C'était le monde des servitudes les plus difficiles à combattre, celles qu'on doit extraire de soi-même à l'issue d'un long apprentissage de l'acceptation, de la bêtise, de la misère qu'on croit mériter."

"Elle se rendait compte du gouffre qui la séparait de cette femme là, elle comprenait cette résignation à la vie non choisie comme si elle l'avait toujours portée en elle sans vouloir la nommer ni même la reconnaître."

"Bonnes ou mauvaises, les conséquences de nos actes sont toujours des mystères."

"Pourquoi faut-il en venir à réclamer la permission d'exister à ses enfants."

"Nous sommes aveugles et ce que nous voyons chez nos plus proches c'est ce que nous croyons savoir d'eux."

"Ce n'était pas la jeunesse qui passait avec le temps. C'était une certaine façon de la considérer."

"On le voit bien chaque jour dans nos pauvres petites existences. On oublie si facilement que tout peut s'arrêter d'un moment à l'autre."

Mon avis :

la plume de Frédérique Deghelt m'enchante toujours autant. Cette une histoire tendre, émouvante, une rencontre et une vie partagée entre une grand mère et sa petite fille. La renaissance de cette femme est belle. L'épilogue est par contre très surprenant et saisissant. Une très belle histoire ! 

Comments

[pyrouette]

Merci Suzanne

[suzanne]

je suis tres contente de te lire,je vais revenir souvent Suzanne

[pyrouette]

Bonjour l'homme !

Je suis touchée par votre présencé ici. Je garde ma sale maladie elle risque de me manquer et puis je me suis habituée à sa compagnie, mais je vais bien, je vous remercie. A bientôt j'espère.

["L'homme"]

Bonjour Pirouette !
je suis l'homme de marieswiss et j'aime beaucoup votre humour et votre nom . j'espère que vous allez bien et que votre sale maladie est guérie. rien à voir avec votre mot de ce jour !