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la vie de ma voix intérieure
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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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10 février 2012

Embrasement

CVT_Embrasement_2924 Anne Swärd

 

4ème de couverture :


Lou est la cadette d'une famille aussi nombreuse que peu ordinaire. Ses oncles, tantes, parents et grands-parents l'entourent d'une affection protectrice. Elle trouve à s'en échapper auprès du voisin, Lukas, qui vit seul avec son père. Les deux enfants se rencontrent dans l'agitation d'un incendie d'été. Lou n'a pas sept ans, Lukas est presque deux fois plus âgé. Leur amitié se tisse et aucune interdiction n'aura raison de leur attraction. Mais comme l'héroïne de leur film préféré, A bout de souffle, Lou va se révéler insaisissable. Le jour de ses dix-sept ans, elle part pour Stockholm avec le premier venu, « pour rester elle-même». Elle sait qu'en partant, elle trahit Lukas ; mais elle sait aussi que parfois, il n'y pas d'autre choix pour vivre. Cracovie, Budapest, New York : Lou découvre le monde au gré des hommes rencontrés au hasard. « Méfie-toi de l'amour », lui avait toujours dit sa mère sans jamais lui expliquer pourquoi. Lou ne cessera de chercher la réponse.



 

Extraits :

 

« La peur, ça s’apprend, disait ma mère, surtout si on ne l’a pas dans le sang. »

 

« Déménager des meubles, c’était une chose, ses racines, c’en était une autre… »

 

« Si la confiance n’existe pas, autant être mort. Mais une trop grande confiance met la vie en péril. »

 

« Dès que je commence à me sentir chez moi quelque part, je m’en vais. Plus on connaît les gens, ou les choses, plus ils nous deviennent étrangers… Je me sens chez moi, là où je le suis le moins. »

 

« On peut facilement détruire un homme, mais s’entendre avec lui, c’est ce qu’il y a de plus difficile. »

 

« Le plus dangereux, c’est de se perdre soi même… Ce qu’on perd, on peut toujours le retrouver. Mais si on se perd soi-même, qui viendra nous chercher ? »

 

« Avec le temps, elle est devenue moins sensible à l’horreur mais plus à la tristesse. Il faut se mettre à l’épreuve quand on est jeune, et se protéger quand on vieillit, me dit-elle, elle qui m’avait mise en garde contre tout durant mon enfance. »

 

« Ma mère dit que la vieillesse est un état de décomposition impersonnelle, mais je ne veux rien savoir pour le moment. »

 

« Les plus forts restent, ce sont les faibles qui partent. J’ai déserté, obligée de m’en aller pour demeurer moi-même. »

 

« L’enfance n’est de toute manière pas un endroit où l’on peut retourner, simplement un laps de temps très court que nous ne pouvons jamais revivre. »

 

« L’oubli est un don du ciel. »

 

 

Mon avis :

 

Il y a des livres qu’on oublie dès qu’ils sont refermés. D’autres qui nous restent en mémoire pendant des années. C’est le cas de celui-ci. Captivant il se lit d’une traite. On oscille entre la glace et la fournaise, c’est blanc ou noir, pas de gris dans les émotions des différents protagonistes.  Je n’avais pas retrouvé cette ambiance depuis « l’été meurtrier » de Sébastien Japrisot. Les sentiments sont poussés à l’extrême, l’auteur nous accule dans nos réactions de lecteurs. C’est brillant, violent, doux et d’une beauté  éperdue. Lou nous raconte son histoire, sa mère, l’émigration, les secrets de famille, Lukas, sa fuite pour pouvoir vivre et bien d’autres choses mais chut…. Je ne dis plus rien. Lisez l’histoire de Lou vous ne le regretterez pas ou à la limite vous m’en voudrez de vous faire quitter votre petit confort bien douillet, c’est un livre qui « décoiffe » et ça fait un bien fou.

 

 

P.S. : Le titre original « A bout de souffle » correspond mieux à Lou. Il reste quelques fautes de frappe et comme je suis plus douée pour corriger celles des autres plutôt que les miennes je lance un appel aux éditeurs qui cherche une lectrice… (nan, nan, nan je ne profite pas de l’occasion… Ou si peu). Pour les mécontents de la vie, ces quelques petites erreurs ne changent rien à l’histoire passionnante, pas la peine de crier au scandale.

 

http://www.babelio.com/livres/SWARD-Embrasement/337720/bloguer

 

 

 

Je remercie grandement BABELIO, son opération Masse critique et  les éditions LIBELLA – MAREN SELL 

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Commentaires
I
J'ai adoré cette histoire, les personnages, les sentiments qui se dévoilent et se découvrent au fil de l'intrigue... leur petite musique m'a longtemps accompagné les jours qui ont suivi cette lecture.
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P
c'est avec plaisir que je découvre ton espace et tes avis donnent envie de découvrir certains ouvrages<br /> <br /> <br /> <br /> Merci
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D
Un livre sans concession que ta présentation donne envie de lire. La vie n'est pas facile mais il faut avoir le courage de la vivre et d'être soi, c'est parfois très dur, mais plutôt que d'être "mouton" il vaut mieux faire preuve de courage.
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P
J'adhère ! Il faut que je le lise ! Ton avis est superbement écrit, fan comme toujours, tu laisse le mystère nécessaire en décrivant les justes émotions !
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