Un avion sans elle
Michel Bussi
ISBN : 2266233890
Éditeur : Pocket (2013)
4ème de couverture :
Lyse-Rose ou Emilie? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois?
Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix- huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu'à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin? Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame?
Extraits :
Pour vivre, pour survivre, on s'arrange avec ses sentiments, n'est-ce-pas ?
Ils pensaient qu'il ne faut pas tourner le dos à la chance lorsqu'elle sourit enfin. Ils auraient dû se méfier, il faut toujours se méfier des sourires.
Réunir deux malchances est parfois une équation positive, comme quand on ajoute deux signes moins.
C'est finalement agréable, de décider ainsi de la vie et de la mort d'autrui, de protéger pour mieux condamner, de donner de l'espoir pour mieux sacrifier. De jouer avec le destin, comme un dieu rusé et imprévisible.
La pitié ! Oui, on peut appeler ça ainsi. La pitié. Il n'y a pas de honte à cela.
Mon avis :
Tout ça c’est la faute de Plouf la blogueuse. Je savais qu’elle avait lu deux intrigues de l’auteur, elle en avait aimé une et l’autre beaucoup moins. Je me suis retrouvée devant ce livre en ayant dans la tête ce tube de Charlélie Couture, de mes jeunes années. Bref Plouf avait aimé l’autre histoire. J’ai tourné les premières pages qui expliquait l’accident d’avion, le bébé retrouvé, seul survivant (le truc énorme), j’ai fait connaissance avec des personnages caricaturaux et mon cerveau essayait déjà de se libérer (referme ce livre il n’est pas pour toi) et je suis tombée dans le piège. J’ai bien essayé de penser tout au début qu’il y avait forcément une autre explication, on ne me manipule pas comme ça moi l’experte en intrigues policières, et puis j’ai plongé. Entre deux cars, à la buvette de la gare le matin, au boulot, en mangeant et même le soir avant de dormir (chose que je ne fais plus depuis des années) il fallait que j’arrive à l’épilogue, vite. Je le connaissais cet épilogue, j’avais bien essayé de le dire au début, hein. Quoi ? J’ai été manipulée par l’auteur ? Carrément ! Il a une écriture démoniaque, c’est de la manipulation et j’ai adoré.