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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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17 décembre 2010

"Double faute"

arton20822_a39f1 de Lionel Shriver

4ème de couverture :

Un soir, à New York, lors d’un match de tennis improvisé, Willy rencontre Eric.

Elle est joueuse professionnelle, battante et accrocheuse, il est tennisman dilettante mais étonnamment doué.

Entre eux, c’est le coup de foudre. Ils se marient. Et les difficultés commencent.

Car la douceur des débuts dans l’Upper West Side fait bientôt place à la compétition. Une rivalité professionnelle et amoureuse acharnée, jusqu’à l’ultime balle de match, ce moment décisif où aucune faute n’est plus permise et où Willy aura à faire un choix crucial.

Extraits :

-"J'ai eu beau faire, sa victoire, il l'a remportée dans un fauteuil. Non ce qui me déplait, c'est qu'il vous traite comme si vous étiez sa chose. Je n'aime pas sa façon de vous toucher..."

-"Quand à la maîtrise de soi et la dignité, je les apprécie, mais je sais les laisser à leur place."

-"L'extase n'a pas sa place dans le tennis adulte(...)Confronter quotidiennement tes faiblesses ne t'apportera pas la paix de l'esprit."

"Le bonheur des premiers mois évoquait une balle au sommet de sa trajectoire : solide, sereine, équilibrée. A son apogée, elle semble figée à jamais, mais l'ascension implique la chute."

"A quoi bon un mot spécifique pour l'amour s'il était synonyme de haine ? Une haine comme elle n'en avait encore jamais éprouvé, pas même contre une adversaire odieuse et sans noblesse..."

"Le problème avec la colère, c'est qu'elle est incompatible avec la présence d'esprit."

" Cette attraction à laquelle elle avait cédé avec joie avant son mariage, elle la combattait désormais. Elle ne donnait plus, on lui donnait. Tant de gens ordinaires tombaient amoureux et se mariaient...  Comment faisaient-ils pour vivre sans ressentiment, sans lutter contre des passions qui les dépassaient, sans se révolter contre ces prélèvements mensuels imposés en remplacement du chèque initial spontanément rempli ?"

"Ce qu'on a perdu n'est pas nominal mais mécanique - Le moyen même d'exercer le contrôle en question."

"Ce cancer du doute de soi était périodique, et il se métastasait. L'hésitation engendrait des coups minables qui engendraient encore plus d'hésitation, qui engendraient des coups encore pis."

" La confiance en soi, par exemple, loin d'être un trait intangible, était le produit d'évènements encourageants et, de ce fait éminemment vulnérable à l'adversité."

"...Une individualité n'est pas une entité immuable, inexpugnable mais un assemblage hétéroclite de hauts et de bas, de coups reçus et d'endurance retrouvée, tout à la fois active et sous contrôle."

" Car si ceux qui réussissaient étaient, en général, optimistes et pleins d'allant, pouvait-on porter ces heureuses dispositions à leur crédit ?"

"Les gagnants, d'abord et surtout, ne veulent pas se voir autrement que comme des gagnants. Leur refus tient de la superstition : ne jamais regarder en bas. par ailleurs , comme la victoire emplit de bonne volonté le salaud le plus intégral, le vainqueur, qui avait imaginé sans grande conviction une déroute, se voyait alors en perdant en toute magnanimité."

"Et qu'exige t-on du vaincu ? Il ne peut pas pleurer, jurer ou fuir. Alors que le vainqueur peut s'abandonner à son instinct, au flot débridé de sa générosité et de son allant, le battu doit se retenir en tout. La défaite et le dégoût de soi qu'elle engendre, n'est elle pas une humiliation suffisante ? Non. Il faut repasser sous le joug."

"Or dans la vie, les meilleures choses ne sont pas gratuites, et pas non plus achetables."

Mon avis :

Je ne sais pas si je trouverais les bons mots pour parler de cette histoire car elle m'a touchée. Le tennis n'est qu'une façade, un travail, un jeu, un sport..... Comme je comprends Willy ! Elle a du se battre pour y arriver, pour vivre son rêve, sans l'aide de ses proches. le combat, se surpasser est une seconde nature chez elle. Elle rencontre son opposé Eric, là où elle se bat, il a une facilité déconcertante. Là où elle n'a pas le soutien de son père, lui oui. Quand elle devient agressive se sentant attaquée, frustrée, haineuse, Eric est gentil, encore plus gentil, encore plus amoureux. Mais, parce qu'il y a un mais, j'ai lu ce livre très concentrée et le gentil Eric qui appelle pour que Willy fasse une lessive, ou lui faisant le reproche de ne pas faire le ménage alors que lui joue et gagne, je le déteste. Et oui peu être que Willy n'a pas le "bon" comportement. peut être est elle poussée dans ses retranchements et au bord du précipice par le "gentil" Eric plus que par le tennis ? Qui sait ? Il y a une ambiance marquante pour moi : le chaos dans leur appartement comme dans leur vie.

Merci à Babélio et aux éditions Belfond pour ce partenariat.

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Commentaires
L
c'est souvent que les jeunes couples cassent une fois mariés .la liberté n'est plus la même ou ressentie differemment. faire le même sport oui mais ne pas se mesurer rentres au foyer cela doit etre infernal
Répondre
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