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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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8 décembre 2011

"Purge"

purgede Sofi Oksanen

 

4ème de couverture :

 

En 1992, l’Union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes. Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quelqu’un soit le prix.

 

 

Extraits :

 

« Il fallait se ressaisir. Etre courageuse. Se rappeler comment on se comporte avec les gens…. »

 

« …Elle avait oublié tout ce qui rassemblait de près ou de loin à des relations sociales normales, comment faire connaissance ave les gens, comment faire la conversation, et elle ne trouvait même pas une transition idiote pour venir à bout du silence. »

 

« Des années particulières, des saisons particulières…Les saisons particulières présageaient des évènements particuliers. »

 

« Il n’y avait plus de temps pour les vieilles histoires, parce qu’elles ne disaient rien sur ce qu’il fallait faire quand une saison particulière arrivait. »

 

 

 

Mon avis :

 

Purge porte bien son nom : on ressort vidé de cette histoire, d’ailleurs personne n’en ressort indemne. On peut être dégouté, passionné, stupéfait, écœuré mais cette histoire est touchante pour bien des raisons. Le destin tragique de ces deux femmes  est similaire à deux époques différentes : se servir de son corps pour survivre. L’auteur à un style direct cru qui va au plus profond de l’horreur pour bien faire ressortir la peur ou plutôt la terreur et la honte, et mène son histoire lentement avec parcimonie, une véritable torture mentale. Un prix littéraire amplement mérité.

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Commentaires
P
je m' en souviens de ce livre, on l'avait vu à sauramps à odysseum !! Il a l'air saisissant !
Répondre
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