Les gens heureux lisent et boivent du café
Agnès Martin-Lugand
ISBN : 2749919991
Éditeur : Michel Lafon (2013)
4ème de couverture :
" Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. " Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence.
C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
Mon avis :
Il faut que je m’y fasse, les héroïnes de l’Auteure ne sont pas autonomes, il y a même un sacré degré de dépendance aux autres. Diane couvée et dirigée par ses parents va passer du cocon familial au cocon conjugal. Son mari aimant et protecteur lui mâche sa vie pour ne pas la perturber. Cela vous donne le ton, car pour tout être humain la perte qu’elle va subir est presque insurmontable mais pour une telle personnalité c’est la fin de tout. C’est la veille des vacances, Diane prépare les bagages, son mari et sa fille partent faire des courses. Ils ne reviendront jamais, tués dans un accident de la route. L’état de sidération est là et Diane n’en sortira pas. Son meilleur ami a pris la place des parents et du mari, venant s’occuper tous les jours de Diane, la forçant à manger, à se laver. Il tient aussi tout seul leur café-librairie, tant bien que mal puisque lui croque la vie à pleines dents multipliant les conquêtes. Au bout d’un an Diane décide de partir en Irlande officiellement pour refaire sa vie là-bas mais plutôt pour se laisser mourir sans que son entourage puisse l’importuner. La suite ? La suite est banale prévisible et décevante. J’avais l’impression de me retrouver dans une collection de livres des années 70 où Cendrillon rencontre le prince charmant, version sexy et charnelle. Définitivement l’univers de l’Auteure n’est pas le mien et ne m’attire pas.