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la vie de ma voix intérieure
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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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28 décembre 2016

Le bruit des autres

 

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Amy Grace Loyd

ISBN : 2253194433

Éditeur : LE LIVRE DE POCHE (2015)




 

 

 

4ème de couverture :


Depuis la mort de son mari, Celia tient le monde à distance. Propriétaire d'un immeuble à Brooklyn, elle a choisi ses locataires pour leur discrétion.Puis il y a l'arrivée de Hope, une belle femme un peu perdue, fuyant un mari infidèle. Lorsque Hope entame une liaison dangereuse et qu'un de ses locataires disparaît soudainement, Celia voit ses murs vaciller. L'équilibre précaire qu'elle était parvenue à construire vole en éclats et l'oblige à sortir d'elle-même. Amy Grace Loyd ausculte le bruit des autres à travers les murs d'un brownstone et guette les désordres, les désirs de ce petit monde. Une exploration sans tabou du deuil, du sexe et des petits arrangements avec la vie dans un New York voluptueux et brûlant.



Extraits :

 

"Était-ce cela qui nous échappait dans la collecte de nos déceptions : la vie donnait autant qu’elle prenait, à partir du moment où on était disposé à additionner aussi bien les gains que les pertes, avec lucidité ?"

 

"Une grande partie de l'existence consiste à décider quand résister ou non, quand on peut se laisser porter et quand on ne le peut pas, quand on ne peut pas se le permettre."



"Le mode de vie américain nous pousse à suivre un processus de renaissance triomphante, constante ou de céder la place. J'ai été ravie de céder la place."

"Le corps d'une femme vieillissante. C'est un paysage qui, alors même qu'il s'efface, exige beaucoup du regard. Ou qui devrait. Il n'y a pas deux paysages semblables."

 

"Dans son cas, j'en étais venue à penser que cette tendance au dépouillement constituait une invitation, une marque d'optimisme ; il laissait de la place aux autres ou bien, les jours où la vie paraissait trop encombrée, au plaisir du vide."

 

"Et ce n'était pas mon rôle, non plus, de lui expliquer que lorsque quelqu'un tombe, que quelqu'un se fait surprendre par la douleur, il vaut mieux qu'une personne soit là pour le retenir au lieu de le déstabiliser et de lui enseigner les plaisirs de la chute."



Mon avis :

 

Celia, une petite quarantaine, a trouvé comment mettre le monde à distance après la mort de son mari. Elle a acheté un petit immeuble, l’a rénové et a choisi ses locataires avec soin, privilégiant la discrétion et le calme.

 

Elle peut vivre par procuration, s’occupant de son locataire du dernier étage, un vieux monsieur qui a tendance à s’éloigner des contraintes journalières. Tout est fait discrètement et c’est très bien comme ça. Le couple du deuxième vit plutôt au dehors, lui sportif, elle militante. Puis Georges au premier étage, professeur et locataire idéal. Celia occupe l’appartement du rez-de-chaussée donnant sur un petit jardin qu’elle laisse à l’abandon. Elle écoute le bruit des autres, feutré, en avalant des anti-dépresseurs ou de l’alcool. Elle a passé toute une période à suivre les gens dans la rue, dans le métro, faisant des rencontres glauques. Celia a un passé douloureux, les années de bonheur avec son mari sont finies aussi, ses démons réapparaissent parfois, la vie aussi avec une certaine sensualité.


Tout bascule le jour où Georges, son locataire idéal a décidé de profiter de la vie et part en Europe pendant un an. Il insiste auprès de Celia pour sous-louer son appartement à une amie ayant besoin d’un appartement. Celia hésite beaucoup mais finit par accepter. Hope est tout son contraire. Elle est bruyante, vive, malgré le fait qu’elle vit une rupture. Elle amène ses petits amis dans l’appartement, se fait maltraiter, manipule les gens, bref, un véritable bonheur ! Elle va entraîner Celia dans sa vie mouvementée et j’ai bien ri en lisant la suite. On ne peut pas se protéger de tout dans la vie.

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Commentaires
E
pourquoi pas? l'histoire me tente, je suis nulle (ou presque) en littérature américaine....
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