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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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17 décembre 2017

Manuel à l'usage des femmes de ménage

Manuel-a-l-usage-des-femmes-de-menage

Lucia Berlin

ISBN : 2246857821

Éditeur : GRASSET (04/01/2017)

Traductrice : Valérie Malfoy




4ème de couverture :

 

La publication de Manuel à l’usage des femmes de ménage révèle un grand auteur et un destin exceptionnel : Lucia Berlin, mariée trois fois, mère de quatre garçons, nous raconte ses multiples vies en quarante-trois épisodes. Élevée dans les camps miniers d’Alaska et du Midwest, elle a été successivement une enfant solitaire au Texas durant la Seconde Guerre mondiale, une jeune fille riche et privilégiée à Santiago du Chili, une artiste bohème vivant dans un loft new-yorkais au milieu des années 50 et une infirmière aux urgences d’Oakland. Avec un délicat mélange d’humour, d’esprit et de mélancolie, Berlin saisit les miracles du quotidien jusque dans les centres de désintoxication du sud-ouest des États-Unis, elle égrène ses conseils avisés et loufoques tirés de ses propres expériences d’enseignante, standardiste, réceptionniste, ou encore femme de ménage.

Dix ans après la mort de l’auteur, la découverte de Manuel à l’usage des femmes de ménage a constitué un événement littéraire majeur aux États-Unis, puis dans le monde entier. Comparée par la critique américaine à Raymond Carver et Alice Munro, Lucia Berlin est un grand écrivain injustement méconnu, un maître de la narration qui se nourrit du réel pour émerveiller son lecteur.



Extraits :

 

“Quiconque prétend savoir ce que ressent quelqu'un d'autre est un imbécile.” (Lavomatic Angel's)

 

“De plus loin qu'il m'en souvienne, j'ai toujours fait mauvaise impression.” (Des étoiles et des saints)

 

“Ce jour-là, dans la cour de récréation, je compris que jamais dans ma vie je ne parviendrais à m'intégrer. Pas juste à m'adapter, m'intégrer.” (Des étoiles et des saints)

 

"La plupart du temps, ça ne m'embête pas de vieillir."

 

“Cette impression d'être acceptée, ce n'était pas parce qu'on l'appréciait, ni parce qu'elle s'intégrait.” (Toda Luna todo aňo)

 

“Si j'ai réussi à vivre aussi longtemps, c'est uniquement parce que je ne m'accroche pas au passé. Je ferme la porte sur les chagrins, les regrets, les remords.”



“Maman, tu voyais la laideur et le mal partout, en chacun, en tout lieu. Etais-tu folle ou clairvoyante ? Dans tous les cas, je ne peux pas supporter l'idée de devenir comme toi.”


"Toute ma vie j'avais eu l'impression que je n'existais pas vraiment." (Laisse moi voir ton sourire)

 

Mon avis :

 

Un recueil de nouvelles avec beaucoup de personnages : des enfants, des adultes dans des régions ou pays différents. De la misère à une vie plus clémente, une multitude de métiers, des lieux de rencontre comme la laverie ou l’arrêt de bus, des lieux de vie comme de jolies maisons ou des mobil-homes. L’alcoolisme et ses dérives, des vies sans attaches ou avec trop d’attaches. Des vies qui bouillonnent, avec des pleurs, des deuils mais aussi de la joie. On fonce, on déménage, on change de métier, on se fait de nouveaux amis et on recommence.

Toutes ses vies si attachantes et désespérantes, si tristes et si gaies, dans l’acceptation, toujours, du passé et du temps qui passe ne concerne qu’une seule personne : l’auteure, Lucia. Des moments de sa propre vie, en marge, de ses vies, comme un puzzle que le lecteur peut reconstituer.

Un style déroutant, de l’humour malgré les coups bas de l’existence, une acceptation de son sort et la lutte contre son addiction. Un mode d’emploi d’un destin hors du commun.

 

 

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Commentaires
C
Moi non plus cela ne m'embête pas de vieillir de 60piges à71 j'ai travaillé aux vignes, conjointement animateur formateur en poterie modelage et arts du feu. Par la suite j'ai découvert la photo en noir et blanc argentique à 65 piges d'apprenant je suis devenu un bon photographe j'ai encore à apprendre dans cet art .ma mère ne voyait pas le mal partout elle me choyait m'empêchant de grandir je suis parti avec mon incertitude , mais n'a jamais lâché prise.avec mon deuxième mariage "out mother" cela lui a fait un mal nécessaire.
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E
j'hésite toujours à me lancer dans les nouvelles (à part celles du XIXe) mais les extraits me plaisent beaucoup...
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