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  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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18 juillet 2018

Je suis le genre de fille

 

Je suis le genre de fille par Kuperman

Nathalie Kuperman

ISBN : 2081417472

Éditeur : FLAMMARION (07/03/2018)



4ème de couverture :

 

"D'accord" : c'est peut-être le mot qu'elle dit le plus souvent, par fatigue, lâcheté ou absence d'à-propos. Mais certains soirs, tard, après avoir improvisé une danse dans son salon pour chasser les contrariétés de la journée, elle est capable d'envoyer des mails incendiaires ou insensés pour rectifier la situation. Oui, c'est le genre de fille accommodante, avec ses proches, son ex-mari un brin narquois, son adolescente de fille, son trop parfait collègue de travail. Puis ceux à qui elle tient inlassablement la porte dans le métro, ceux qu'elle laisse passer indéfiniment devant elle à la caisse du supermarché au motif que leur caddie est moins rempli. Conciliante, oui, jusqu'au moment où elle dit non, un immense Non lancé comme un éclat de rire à la figure de ceux qui ne doutent jamais d'eux, qui tiennent à jouer le premier rôle dans leur comédie sociale. Mais pour qui se prennent-ils ? En faisant le portrait d'un genre de fille qui nous ressemble, Nathalie Kuperman livre une comédie sur les apparences et les non-dits et, en guerrière discrète mais tenace, s'attache à démasquer ce que Nathalie Sarraute appelait "les innombrables petits crimes" que les paroles des autres provoquent en nous.



Extraits :

 

“Je suis le genre de fille à tenir la porte. Ce n'est pas par bonté d'âme, mais c'est seulement parce que je ne peux pas faire autrement. C'est une sorte de réflexe chez moi, prouver à l'autre que je suis en amitié avec l'espèce humaine.”

 

“- Et toi, qu'est ce que tu deviens ?

Je n'ose pas leur répondre que j'essaie de devenir ce que je suis…”

 

“Je préfère rire de mauvais coeur que ne pas rire du tout.”

 

“Parfois, j'ai la désagréable impression que j'hésite entre vivre et survivre. Mais les mots vivre et survivre me donnent le vertige. Ils sont trop grands pour moi.”

 

“Nous voudrions être quelque chose soudain, mus par l’impulsion d’être, d’exister, d’occuper une place.”

 

“Les métaphores, c’est un truc qui me tombe dessus quand je ne me souviens plus très bien des scènes. Mon orgueil a effacé ma mémoire.”

 

“C’est drôle, les souvenirs. Ça vous rappelle que vous êtes fabriqué de bric et de broc, que vous avancez sous l’injonction : sachez qui vous êtes. Le temps vous y aura aidé, les années, et plus vous vieillissez, plus vous vous confrontez dans l’idée que ça y est, vous y êtes presque arrivé, vous êtes presque sûr de qui vous êtes. Vous ne doutez plus. Vous êtes vous. Enfin presque.”



Mon avis :

 

Juliette a cinquante ans, est divorcée et vit avec son adolescente de fille de 14 ans. Tout le monde connaît Juliette. Elle est le genre de fille à s’ennuyer comme un rat mort à une soirée, et trop boire parce qu’elle s’ennuie. Elle s’arrête pour tenir la porte, ne sait pas dire non, ment pour avoir la paix, se plaint pour ne pas paraître heureuse.

Vous vous reconnaissez ? Moi oui, complètement ! Et ce n’est pas fini.

Juliette est le genre de fille à subir ses collègues, ou le contraire malgré tous ses efforts pour s’intégrer. Le genre de fille à s’énerver et se dire qu’elle va régler ses comptes avec une personne pas très sympa, écrire un mail ou texto qui fait des pages et le regretter au moment même où elle l’envoie.

Juliette peut perdre le contrôle et parler, parler, parler et se lamenter parce qu’elle ne peut revenir en arrière et se taire.

Elle ne peut empêcher les pensées bonnes ou mauvaises qui traversent son cerveau, alors elle met des rituels en place pour y échapper un tout petit peu.

C’est le genre de fille qui rêve ou plutôt cauchemarde sur son ex et lui donne un rendez-vous le lendemain pour lui en parler.

Mais si Juliette est ce genre de fille, il y a certainement une raison,une faille, une blessure, non ?

Juliette c’est peut-être un peu vous, un peu (beaucoup) moi.

C’est le genre d’histoire que j’apprécie, à l’apparence légère mais avec un message profond et authentique.

 

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Commentaires
P
Ah la la.... c'est en bonne voie, mais il vaut mieux faire des révisions de temps en temps, non ? ;-)<br /> <br /> Gros bisous, Corinne, et prends bien soin de toi.
Répondre
E
je me reconnais assez, je me soigne mais c'est dur! donc je le rajoute à ma PAL
Répondre
P
oh damned !! Ce que j'en lis et ce que ut en dis, je m'y reconnais tellement, mais tellement !!!! Je note ! merci ;-)
Répondre
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