Ne vous laissez plus jamais faire
EAN : 9782266300292
168 pages
Éditeur : POCKET (05/03/2020)
4ème de couverture :
Trouver l'allant, le courage et la force qui permettent de faire face aux défis du quotidien, c'est possible.
Fabrice Midal nous montre comment prendre appui sur les forces que nous possédons déjà en nous, souvent sans le savoir. Une fois maîtrisées, elles nous permettent de comprendre les règles du jeu social qui nous paralysent. Ne nous laissons plus jamais faire : nous en avons le pouvoir.
Un guide pratique pour transformer nos petits problèmes en tremplin pour grandir.
Extraits :
“La réalité, c'est tout ce qui forme mon existence, y compris ces petits grincements dont je pense qu'ils m'entravent : pourtant, ils sont la réalité même.”
“Nous nous laissons souvent entraîner dans nos vies par nos peurs, par nos habitudes, par les incertitudes et nous en sommes malheureux.”
“La crainte du changement, la peur de la position incommode dans laquelle nous risquons de nous trouver provisoirement nous poussent à en détourner les yeux, à renoncer par lassitude, à retomber dans notre routine grise.”
“Pour réussir, une stratégie nécessite une intelligence souple, des compromis, des biais, une agilité qui est certes de la ruse, mais une ruse qui n'est pas tricherie, qui est aux antipodes de la malhonnêteté.”
“Notre fuite est vaine. Nous sommes l’autruche qui se cache la tête dans le sable, en espérant que les emmerdes passeront leur chemin sans nous voir.”
“La morale ne consiste donc nullement, comme on le croit, dans l’obéissance à des principes longuement réfléchis, mais dans une attention très ordinaire à ce que nous vivons, à ce que nous ressentons.”
Mon avis :
Quand j’ai vu le titre de ce livre, moi qui me laisse marcher sur les pieds par tous, qui ne sait pas dire non et qui du coup nage dans les emmerdes à longueur d’année, je savais qu’il était écrit pour moi.
J’étais déçue en lisant les premiers chapitres. L’impression de réviser une leçon déjà apprise et l’impression d’être fautive de l’attitude des autres. Bon, il faut dire que je suis un peu têtue, rebelle mais en même temps je respecte les règles de la vie en communauté. Trop polie, trop serviable, il y a trop de trop dans ma vie.
Et puis l’auteur a commencé à me parler de ruse, à m’expliquer qu’on peut être rusé sans être malhonnête. Il faut aussi prendre son temps, le temps d’observer son adversaire, de le jauger, avant d’agir. S'appuyer sur ses forces, arrêter d’avoir peur, cette peur qui provoque des boules au ventre.
Je ne sais pas si je vais moins me laisser faire et triompher des emmerdes mais j’ai passé un bon moment avec les philosophes de tous les temps et le style convaincant de l’auteur.