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la vie de ma voix intérieure
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la vie de ma voix intérieure
  • Certains humains sont plus doués que d’autres. Certains sont faits pour accomplir. D’autres pour détruire. D’autres pour sauver. Mais la plupart des humains ne sont pas faits pour quoi que ce soit. Thomas Vinau
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5 juin 2017

Bérézina

866570

 

 

 

 

Sylvain Tesson

Thomas Goisque

ISBN : 2352211980

Éditeur : GUERIN ÉDITION (05/01/2017)

 

 

 

4ème de couverture :

 

« Un vrai voyage, c’est quoi ?

– Une folie qui nous obsède, dis-je, nous emporte dans le mythe ; une dérive, un délire quoi, irrigué de vodka, une glissade à la Kerouac, un truc qui nous laissera pantelants, le soir, en larmes sur le bord d’un fossé. Dans la fièvre…

– Ah ? Fit-il.

– cette année ceux sont les deux cents ans de la Retraite de Russie, dis-je.

– Pas possible ! dit Gras.

– Pourquoi ne pas faire offrande de ces quatre mille kilomètres aux soldats de Napoléon ? »

Sylvain Tesson embarqué l’Empereur dans son side-car pour une épopée carnavalesque et réjouissante.

Entraîné dans une effraction du temps, le lecteur enjambe les siècles avec jubilation.

 

 

Extraits :

 

“L'homme n'est jamais content de son sort, il aspire à autre chose, cultive l'esprit de contradiction, se propulse hors de l'instant. L'insatisfaction est le moteur de ses actes.”

 “La vodka est autrement plus efficace que l'espérance. Et tellement moins vulgaire.”

 “L'espoir meurt en dernier.”

 “Quiconque a marché quelques jours sous les futaies de ce pays sait le désespoir et l'angoisse qui étreignent l'âme, au soir d'une journée où tout effort a semblé vain pour faire se rapprocher l'horizon. L'étendue russe est décourageante.”

 “Les trente glorieuses avaient servi à cela : nous aménager des paradis familiers, des bonheurs domestiques, des jouissances privées. Nous permettre d'avoir beaucoup à perdre.”

 “Le froid ouvrait ses brèches. Il avait une vie autonome et ses propres plans.”

 

 

Mon avis :

 

J’aime bien suivre les aventure de l’auteur confortablement installée dans mon canapé et bien au chaud. Il le dit lui-même ses voyages sont des folies arrosées de vodka, du moins quand il s’agit de la Russie.

 Il décide avec quatre compagnons de vodka, voire de galère, deux français, deux russes, de suivre la route de la retraite de Napoléon de Moscou à Paris sur des motos ou plutôt des side-cars. Ils ont choisi de partir en hiver sinon quel intérêt ?

 La route de la retraite de Napoléon est une route fréquentée par des camions maintenant et dangereuse pour les engins plus ou moins à deux roues.

 Les deux copains russes partent plus tard à cause d’une avarie sur une moto et malheureusement ils ont les affaires des français permettant de braver le froid. Ce froid qui mord et s’infiltre partout.

 Le soir pas de bivouac, ils s’arrêtent dans des hôtels, auberges, bouis-bouis. De bons repas arrosés évidemment de vodka, histoire de l’oublier ce froid mordant. Les nuits au chaud sont indispensables.

 L’auteur évoque, au fil de son voyage, la tragédie des soldats et des chevaux, morts dans l’indifférence. Un véritable carnage dû au froid, aux maladies, à la faim. Les soldats mangent les chevaux puis se mangent en eux. Qu’aurions nous fait à leur place ?  Nous qui vivons avec tout le confort moderne et incapables de défendre une cause qui ne concerne pas un proche ?

 J’ai pris un cours d’histoire et j’ai suivi le voyage de quatre fous furieux, voyage qui n’a duré que treize jours - je suis étonnée - mais je n’ai pas vu les paysages grandioses de la Russie, juste des routes boueuses entre deux camions.

 

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Commentaires
E
tu y prends goût on dirait!!!<br /> <br /> j'aime bien l'entendre mais je n'ai pas encore lu ses livres. j'ai "Les forêts de Sibérie" au programme...
Répondre
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